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Natalie, Anne et Sandrine

♥ Les libraires de Calligramme conseillent ♥

J'ai décidé d'arrêter d'écrire
Pierre Patrolin
P.O.L
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Un tueur dans les arbres
Patrick Raynal
Mauvaise graine, policier
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Les métamorphoses
Ovide
Les belles lettres, 100 ans
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Augmentus
Olivier Silberzhan
Maurice Nadeau
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Les fantômes de la Louisiane
James Lee Burke
Rivages
plus...
L'étreinte de glace, et autres histoires surnaturelles écrites par des Victoriennes
Jacques Finné
Editions Corti
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Terminus Berlin
Edgar Hilsenrath
Le tripode
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La bouche pleine de terre
Branimir Scepanovic
Tusitala, Collection Insomnies
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Les argonautiques
Apollonios de Rhodes
Les belles lettres, 100 ans
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Antonia, Journal 1965-1966
Antonia Zalapi
ZOE
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Dîner avec Darwin
Silvertown
Quanto
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Ainsi fut Auschwitz, témoignages (1945-1986)
Primo Levi
Les Belles Lettres
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Le Sacrifice des paysans - Une catastrophe sociale et anthropologique
Pierre Bitoun, Yves Dupont
L'échappée
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Nos petites patries
Olivier Grenouilleau
Gallimard
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Art pariétal, grottes ornées du Quercy
Michel Lorblanchet
Editions du Rouergue
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Le chant du monde
Michel Collot
Editions Corti
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Notes sur Lascaux
Maël Renouard
Editions du Sandre
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Femmes en Languedoc
Gwendoline Hancke
La Louve éditions
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Anthologie de la préhistoire littéraire
Claudine Cohen
Sédiments 7 Les grands cahiers Périgord Patrimoines
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L'odyssée des plantes sauvages et cultivées
Serge Hamon
Quae
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Pour avoir vu un soir la beauté passer
Poètes d'aujourd'hui
Le castor astral, Printemps des poètes
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Une vie de loup
Philippe Huet
Hesse
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Alternatives au gazon. Plantes et techniques couvre-sol pour climat sec
Olivier Filippi
Actes Sud
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La femme et les champignons
Long Litt Woon
Gaïa
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Le grand rêve des floraisons
André Dhôtel
Klincksieck
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Kimi le vieux chien
Nylso
Misma
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Les métamorphoses du vide
Maurice Henry
Sandre
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Les travaux d'Hercule
Gustave Doré
2024 chez Belles Lettres
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L'incroyable histoire du vin
Benoist Simma
Les Arènes BD
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haut de page LITTÉRATURE

J'ai décidé d'arrêter d'écrire
Pierre Patrolin

P.O.L

Qu'est-ce que le désir d'écrire ? Un besoin ou une envie ? Ou encore une manie à laquelle on succombe... Un vice, une habitude contractée malgré soi. Il suffirait alors de décider de s'arrêter pour tenter de le vérifier. Mais cela ne s'avère pas si facile... Formuler une telle intention d'arrêter d'écrire, c'est affronter de redoutables contradictions qui finissent, ici, par donner un drôle de roman, bouleversant et onirique ! Faut-il vouloir écrire qu'on a cessé d'écrire, ou s'inter- dire d'écrire qu'il a été impossible d'y renoncer ? Ou encore se priver d'écrire qu'on écrit quand même encore un peu pour raconter de quelle manière on s'impose de s'en passer ? Ces contradictions définissent le caractère du narrateur animé par la question de la sincérité évidente de toute écriture, ou par l'énigme que constitue la nature ambiguë de cette nécessaire honnêteté envers son lecteur. Jusqu'à éprouver la fragilité de la convention qui autorise toute fiction. On est entraîné dans une folle enquête sur la discipline que requiert le désir d'écrire. Savoir lire, être curieux des livres des autres, de leur disparité, de leurs fulgurances autant que de leurs platitudes. Et s'appliquer à les oublier. Cette pratique suppose également des moyens, des outils et des méthodes, des instruments, un clavier aujourd'hui, des crayons et du papier, des gommes peut-être, voire un atelier ; même si on écrit aussi bien assis dans sa voiture, ou à l'aide d'un téléphone sur un banc public, que devant l'écran lumineux de son bureau. Cet étonnant roman de Pierre Patrolin traite avec humour et gravité de l'obstination d'écrire, et finit par être emporté, dépassé, obnubilé par le propos de sa propre invention : six personnages, deux hommes, deux femmes, et deux animaux. Mais deux couples seulement, entremêlés. Le narrateur et sa conjointe et les deux per- sonnes que cet auteur imagine, perdues dans les bois, un mâle et une femelle, en dehors du temps sans être à l'écart du monde. Et un petit oiseau au comportement compulsif et opiniâtre, derrière le carreau de la fenêtre. Un mulet enfin, placide mais têtu lui aussi, puisqu'il a également décidé de s'arrêter.

172 p.
17.00€

Un tueur dans les arbres
Patrick Raynal

Mauvaise graine, policier

Le premier roman d'un maître du polar noir, dans le Nice du début des années 80, entre terrorisme, grand banditisme et milieux d'extrême gauche. Une langue qui claque, des personnages qui font mouches.

Dans le Nice du début des années 1980, Asfaneh, une jeune Iranienne, arrive de Téhéran avec la ferme intention de délester son oncle de l'argent qu'il a accumulé en s'occupant de basses oeuvres de sa majesté le Shah, mais la tâche ne s'avère pas si aisée.

176 p.
14.90€

Les métamorphoses
Ovide

Les belles lettres, 100 ans

Les belles lettres, pour le 100e anniversaire

Les Métamorphoses d'Ovide (43 av. J.-C.-17 ap.) sont pour la poésie latine une sorte de livre des records, de longueur (11995 vers évoquant ou narrant 250 métamorphoses en quelque 150 épisodes), mais aussi de variété des genres, des styles et des procédés narratifs. Couvrant toute l'histoire du monde, du chaos originel au temps d'Auguste où écrit le poète, sorte d'oeuvre-univers dont la structure labyrinthique fait un véritable et fascinant palais des mirages, « Légende dorée » ou « Vatican du paganisme », « Mille et une nuits de l'Antiquité » elles s'ouvrent sur un récit de la Genèse et s'achèvent, après un long et passionnant prêche philosophique prononcé par Pythagore (569-475 av. J.-C.), sur la promesse de divinisation de l'empereur régnant et d'immortalité du poète, après avoir offert au lecteur, sans jamais l'ennuyer, une profusion de récits épiques et de contes burlesques, édifiants, émouvants ou galants, dont la postérité n'a cessé de recycler les inépuisables joyaux. Olivier Sers a traduit Ovide, entreprise sans précédent, vers pour vers, en alexandrins classiques restituant fidèlement le phrasé et la frappe poétique des hexamètres latins. Pour la première fois le lecteur moderne des Métamorphoses est placé dans la situation même du lecteur antique.

300 p.
19.90€

Augmentus
Olivier Silberzhan

Maurice Nadeau

Trois étudiants en informatique - deux garçons et une fille - créent leur start-up. Ils mettent au point un système d'intelligence artificielle qui permet de décupler l'activité et l'interconnection de tous les systèmes informatiques existants. L'un des protagonistes est un adepte du vélo met à son profit les découvertes que produisent les algorithmes déployés par la machine pour gagner de précieuses secondes en compétition. Son récit explore au fil des années, la transformation radicale de civilisation qui s'accélère. Les grandes puissances s'affrontent dans le cyber espace. Dans un monde devenu terrifiant, telle une illustration de la théorie de l'évolution des espèces de Darwin, Homo Sapiens doit faire place à Homo augmentus. Le cycliste devient un cyclocentaure, un cerveau tout puissant dans une machine qui lui permet survivre des centaines d'années. Cette évolution implacable ne profite qu'à quelques-uns.

390 p.
19€

Les fantômes de la Louisiane
James Lee Burke

Rivages

Edition collector regroupant les trois premières enquêtes de la série « Dave Robicheaux », l'un des personnages les plus attachants de la littérature policière, incarné par Tommy Lee Jones dans le film de Bertrand Tavernier «Dans la brume électrique» (2009) :« La Pluie de néon, Prisonniers du ciel, Black Cherry Blues.»  

1146 p.
24.90€

L'étreinte de glace, et autres histoires surnaturelles écrites par des Victoriennes
Jacques Finné

Editions Corti

La période dite victorienne correspond à l'apogée de la Ghost story au Royaume-Uni, comme aux États-Unis. Jacques Finné dans le prolongement du choix opéré dans Les Fantômes des Victoriennes, que nous rééditons simultané- ment, a retenu huit récits qui montreront, une fois encore, que durant le règne de Victoria les femmes écrivains n'avaient rien à envier à leurs homologues masculins. Les auteures retenues ont été plus ou moins célèbres, Gertrude Atherton, La femme et la Mort, (56 livres publiés), Gertrude Bacon, La grotte, (première en de nombreux domaines), Mrs. Alfred (Louisa) Baldwin, Sérénade muette, (dont les « aurait pu » jalonnent la vie), Mary Elizabeth Braddon, L'étreinte de glace, (romancière à succès, auteure de 90 romans et 150 nouvelles), Amelia B. Edwards, Une nuit dans la Forêt noire, (touche à tout de génie), Edith Nesbit, Le pavillon, (pionnière de la littérature pour enfants, où on la cantonne toujours), Margaret Oliphant, Le portrait, (pilier du Blackwood magazine et romancière reconnue), Mrs. Henry (Ellen) Wood, Dormir... peut-être rêver... (l'une des auteures les plus vendues et traduites de sa génération : cinq millions d'exem- plaires). Si un bon nombre d'entre elles ont été très célèbres ou populaires, saluées par leurs confrères (Wilkie Collins, Henry James et bien d'autres) toutes méri- teraient d'être tirées de l'oubli où elles sont tombées, et tout particulièrement Margaret Oliphant qui dans Le portrait retrouve la grâce dont La fenêtre de la bibliothèque témoignait déjà.

296 p.
23.00€

Terminus Berlin
Edgar Hilsenrath

Le tripode

Dernier roman de l'écrivain décédé récemment en décembre 2018.

Écrivain de la Shoah et de l'exil, Edgar Hilsenrath livre avec Terminus Berlin son roman le plus poignant, celui du retour désenchanté en Allemagne. Son héros retrouve, comme lui, le pays natal près de trente ans après avoir quitté l'Europe et ses fantômes. Le temps est venu de faire le bilan d'une vie tourmentée. Fidèle à son humour, Hilsenrath raconte avec un sens aigu de la dérision le destin de son alter ego littéraire. Lesche, traumatisé par son expérience du ghetto, peine à trouver sa place dans un Berlin marqué par le consumérisme et la chute du Mur. Les rencontres improbables et la résurgence glauque du fascisme forment la trame de ce roman publié en Allemagne en 2006. Lapidaire et ironique, ce texte émeut par la figure de clown triste que l'auteur y révèle. Après l'avoir écrit, Edgar Hilsenrath décida que son oeuvre était close. Il n'a plus rien publié depuis. « Quand on écrit quelque chose pour se débarrasser l'âme, on en est définitivement libéré. L'écriture est une libération pour moi. » (Edgar Hilsenrath)

230 p.
19€

La bouche pleine de terre
Branimir Scepanovic

Tusitala, Collection Insomnies

Un homme court, seul. Deux chasseurs qui campent par là le voient passer. Surpris de cette intrusion, « comme enivrés par l'âcre odeur de la forêt », ils décident de le rattraper. L'homme repart, les deux chasseurs sur ses talons. S'ensuit une battue farouche, où l'incompréhension se mue en haine. Intrigue dépouillée à l'extrême mais d'une infinie complexité secrète, La Bouche pleine de terre est une oeuvre inclassable qui oscille entre fantastique, absurde et réalisme ; entre allégorie, roman ou conte. Comme dans le texte qui l'accompagne, La Mort de M. Goluža, autre histoire d'un intrus qui bouleverse le monde dans lequel il surgit, Branimir Šcepanovic fait admirer son style saisissant et son imagination débridée. Deux textes inoubliables, tendus par une angoisse croissante, qui contemplent l'existence humaine d'un oeil mi-amusé, mi-résigné.

150 p.
14€

Les argonautiques
Apollonios de Rhodes

Les belles lettres, 100 ans

Les belles lettres , pour les 100 ans

« Je rappellerai les exploits de ces héros d'autrefois qui, par la bouche du Pont et à travers les roches Kyanées, sur l'ordre du roi Pélias, menèrent vers la toison la solide nef Argô », tels sont les premiers vers des Argonautiques d'Apollonios, sans doute l'auteur épique le plus célèbre après Homère. Le poème d'Apollonios relate la fameuse histoire de Jason, « cestui-là qui conquit la toison », grâce à Médée, la sorcière de Thrace, et à Athéna, la déesse qui le protège depuis la proue de l'Argô. Si le mythe est connu, la vie du poète nous est plus obscure. D'Apollonios nous savons qu'il naquit, non pas à Rhodes, mais à Alexandrie, en 295 avant J.C., qu'il fut le récepteur de Ptolémée III Evergète, et sans doute qu'il devint le directeur de la bibliothèque d'Alexandrie. Il dut s'exiler à Rhodes, mais les raisons de cet exil ne nous sont pas connues. Ce grand érudit ne se cantonna pas à la poésie épique et écrivit des oeuvres philologiques dont un Contre Zénodote et un commentaire d'Hésiode, ainsi que des récits étiologiques. Mais sa plus grande oeuvre est sans nul doute Les Argonautiques, long poème épique réussissant à mêler à la tradition homérique l'érudition qui charmait le public de la période alexandrine.

380 p.
21€

Antonia, Journal 1965-1966
Antonia Zalapi

ZOE

Palerme, 1965. Antonia, mariée à un notable et contrainte à l'oisiveté, écrit un journal intime où elle exprime son malaise. A la mort de sa grand-mère, elle reçoit des photographies, des lettres et des carnets qu'elle explore pour échapper à son quotidien et découvrir le passé cosmopolite et foisonnant de sa famille. Premier roman.

Roman sans appel d'une émancipation féminine dans les années 1960, Antonia est ryhtmé de photographies qui amplifient la puissante capacité d'évocation du texte.

112 p.
12.50€

Le fleuve sans rives
Saer Juan José

Le Tripode

écrire (ou coller) ici la présentation de l'ouvrage

350 p.
21 €

Le Traquet Kurde
Rolin Jean

P.O.L

écrire (ou coller) ici la présentation de l'ouvrage

176 p.
15 €

Parce que l'oiseau
Raphoz Fabienne

José Corti

Voici une ballade au bois, mais pas seulement, qu'une ornithophile consacre aux oiseaux, mais pas qu'à eux, où il sera question de grillons des bois ou d'Italie, d'oiseaux de paradis, de dodos, mais aussi d'hôtes singuliers du colombier : Lady Hulotte, Front-Blanc, Tête-noire et quelques autres.

187 p.
15 €

Taqawan
Plamondon Eric

Quidam éditeur

196 p.
20 €

Voyage au centre
Pierre Patrolin

POL

Si on veut essayer de se représenter quelqu’un qui décide, un matin au réveil, de se rendre jusqu’au centre de la Terre depuis la chambre de son appartement parisien, il faut d’abord commencer par l’imaginer préparer une tasse de café avant d’emprunter l’escalier qui descend de chez lui vers la rue. Puis atteindre les caves qui s’enfoncent sous le bâtiment, et se diriger, tant bien que mal, vers les couches plus profondes du sous-sol du Bassin parisien. Tout commence donc par la perception du sol et du parquet, la conscience du galbe de la tasse entre les doigts et de l’amertume du café dans le gosier, ou du matelas et des draps dans le lit. Puis, parvenu dans les rues de Paris, celle des trottoirs et des chaussées, et la réponse sensible du sol sous chaque pied. Dans la quête naturelle d’un point de départ, nécessaire pour entamer le voyage vers l’intérieur de la terre depuis la surface du sol. Sans imaginer encore ce qu’il y en dessous. Dans la seule intention de s’enfoncer progressivement dans l’épaisseur de la planète. Et son obscurité. Mais, depuis la douche jusqu’à la cafetière, il faut également parvenir à concevoir ce que peut signifier l’idée du centre d’une terre dont la masse et la substance paraissent inaccessibles. Et inconnues. Pour entreprendre un voyage impossible, et atteindre ce que la science actuelle présume être une sor te de boule de feu, il faut aussi échafauder les conditions du possible et de son contraire, et envisager les conditions techniques d’une telle odyssée vers des températures, des pressions et une pesanteur considérables. Sous les contraintes extrêmes que devra supporter le vaisseau. Et le corps du voyageur. Et surtout, afin de pouvoir suivre le personnage emporté dans cette aventure, il faut savoir partager chacune de ses inspirations, et les vertiges physiologiques, physiques aussi bien que métaphysiques, qu’il devra éprouver en chemin. Accepter l’expérience du silence et de l’obscurité, la géométrie d’un déplacement sans paysage, la désorientation naturelle d’un corps privé des repères usuels qui n’ont plus de raison d’être quand on prétend se rendre au coeur de la matière, au point d’admettre qu’un tel voyage sera devenu un voyage dans le temps autant qu’un voyage dans l’espace.

304 p.
18 €

Songe à ceux qui songèrent
Michéa Jacobi

La Bibliothèque

Poursuivant son exploration de l'humaine condition, après les marcheurs, les xénophiles, les renonçants, Michéa Jacobi se penche sur les songeurs, les illuminés et les ambitieux, les fous de qualité et les autres.

167 p.
14 €

En attendant l'aube
Mario Rigoni Stern

La fosse aux ours

« Il avait recommencé à neiger ; la chienne s’était endormie contre mes jambes ; mes vêtements étaient presque secs et il y avait là un bon silence. La chaleur du feu, l’amitié d’Albino que je sentais, le lièvre que j’avais dans mon sac, les trois gorgées de marc donnaient un bon goût à la vie. »

96 p. 13 €

SEIOBO est descendue sur terre
Krasznahorkai Laszlo

Cambourakis

Paru en Hongrie en 2008, «Seiobo »est l'avant-dernier roman en date de László Krasznahorkai, composé de 17 chapitres qui sont autant de variations et de réflexions sur l'art, la création, la quête de la beauté et du sacré. L'auteur nous entraine dans un long voyage à travers les époques et les lieux, avec le souci constant d'étudier la manière dont les hommes parviennent à trouver une place dans le monde par la création ou la contemplation d'oeuvres d'art. Déployant une nouvelle fois sa prose au rythme si particulier, Krasznahorkai impressionne et touche dans cette oeuvre où il interroge à la fois le rôle des artistes, des spectateurs et l'émotion que peuvent susciter les oeuvres d'art sur tous les êtres humains, qu'il s'agisse d'un modeste paysan hongrois ou d'un conservateur français résolument urbain.

Modernité
Italo Svevo

Finitude

Dans les années 20, alors que l’Europe se reconstruit sur les ruines de la Première Guerre mondiale et voue un culte à la modernité, Italo Svevo est le témoin de ses bouleversements politiques, culturels et technologiques.
Pour des raisons professionnelles, il se rend régulièrement à Londres et prend le pouls de cette Europe friande de vitesse, de spectacles, mais aussi d’équité sociale.
Ses chroniques, publiées dans la presse triestine, sonnent comme un état des lieux du vieux monde. En véritable visionnaire, il s’interroge sur le devenir des villes, de la culture, ou de la paix, souvent avec ironie, toujours avec légèreté, la légèreté de la fumée de son éternelle cigarette.

152 p.
15,50 €

Falaise des fous
Grainville Patrick

Seuil

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641 p.
22 €

Seuls sont les indomptés
Edward Abbey

Gallmeister

Au milieu des années 1950, Jack Burns reste un solitaire, un homme hors du temps. Il s’obstine à parcourir le Nouveau-Mexique à cheval, vit de petits boulots et dort à la belle étoile. Lorsqu’il apprend que son ami Paul vient d’être incarcéré pour avoir refusé de se soumettre à ses obligations militaires, Jack décide de se faire arrêter. Retrouver Paul en prison et s’évader ensemble, tel est son plan. Mais il n’imaginait pas que son évasion déclencherait une traque d’une telle ampleur. Nul ne peut impunément entraver la marche de l’ordre et du progrès.
Seuls sont les indomptés est un chef-d’œuvre d’Edward Abbey, auteur insoumis et emblématique de l’Ouest américain, qui dévoile avec cette échappée sauvage le prix à payer pour la liberté.

360 p. 23,80 €

Taba-Taba
Deville Patrick

Seuil

écrire (ou coller) ici la présentation de l'ouvrage

434 p.
20 €

Taba Taba
Deville Patrick

Seuil

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456 p. 8,10 €

Le lieu essentiel
Claudel Philippe

Arthaud

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153. p
12.50 €

La mémoire des sentiers
Butor Michel

Arthaud

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146 p.
12.50

Glaise
Bouysse Franck

La Manufacture du livre

écrire (ou coller) ici la présentation de l'ouvrage

432 p.
20.90 €

Le vaisseau des morts
B. Traven

La Découverte

Le bateau de Gerard Gale a quitté le port d’Anvers sans lui. Commence alors pour ce marin américain une odyssée à travers l’Europe des années 1920. Sans papiers, sans argent, il n’est plus rien, n’existe plus, chaque pays tente de se débarrasser de lui en lui faisant passer la frontière la plus proche en douce. Il s’embarque finalement sur la Yorikke, un vaisseau fantôme, un « vaisseau des morts », cercueil flottant voué au naufrage pour que l’armateur puisse toucher la prime d’assurance, et toujours assez bon, tant qu’il tient l’eau, pour se livrer à tous les trafics. Il y connaîtra l’enfer.
Premier roman de B. Traven, publié en Allemagne en 1926, Le Vaisseau des morts (proposé ici dans une traduction enfin intégrale) dénonce capitalisme et inégalités sociales sans fausse candeur. Si le burlesque l’emporte dans les premières pages, le réalisme s’impose bientôt pour décrire les conditions d’existence de ceux qui, dépouillés de tous leurs droits, morts vivants, acceptent les indignités les plus scandaleuses, sans pourtant cesser d’espérer.

294 p.
12,50 €

Retour à Séfarad
Assouline Pierre

Gallimard

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440 p.
22 €

Adieu je pars a la gare
Arthur Cravan

Cent Pages

Poète et boxeur britannique de langue française, Arthur Cravan, est né le 22 mai 1887 à Lausanne. De son vrai nom Fabian Avenarius Lloyd, il était le neveu d'Oscar Wilde qui avait épousé la soeur de son père. Après une vie brève et intense, entre Berlin, Munich, Rome, Paris, Barcelone, New York et Mexico, une relation fulgurante avec la poétesse américaine Mina Loy, il disparût mystérieusement à l'âge de trente et un ans, au large du Golfe du Mexique, sans que son corps soit jamais retrouvé.
De 1912 à 1915, à Paris, il fut l'éditeur et l'unique rédacteur de la revue Maintenant, dont il produisit cinq numéros, mêlant poèmes, critiques littéraires et artistiques aux excentricités et provocations de toutes sortes. Sa réputation scandaleuse est aussi attachée aux conférences tumultueuses qu'il a multipliées à Paris comme à New York.

84 p.
15 €

Des jours d'une stupéfiante clarté
Appelfeld Aharon

L'olivier

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267 p.
20.50 €

haut de page BANDE DESSINÉE

Kimi le vieux chien
Nylso

Misma

Kimi est un chien. Un vieux chien sans flair qui traîne sa carcasse à la recherche d'un peu de nourriture et de tranquillité. Il erre dans les bois, fait de longues siestes à l'ombre des arbres et se rend chaque soir en haut de la falaise. Cette falaise qui a vu la voiture de son maître glisser et disparaître dans les profondeurs de l'océan. Depuis ce jour, Kimi le Vieux Chien est seul. Le monde des humains l'a abandonné. Il ne lui reste que la nature. Cette nature qui l'entoure et qui dans une longue et chaude étreinte l'accompagnera jusqu'à son dernier soupir.

140 p.
20p

Les métamorphoses du vide
Maurice Henry

Sandre

Adrien entreprend un voyage fantastique. Reprise de l'album à trous conçu par le dessinateur humoriste, dont les découpes dans les pages invitent à jouer sur la logique et la temporalité.

Livre-objet légendaire de 1955.

100 p.
20€

Les travaux d'Hercule
Gustave Doré

2024 chez Belles Lettres

"Les Travaux d'Hercule ont été composés, dessinés et lithographiés par un artiste de quinze ans qui s'est appris le dessin sans maître et sans étude classiques. [...] Nous avons voulu l'inscrire ici pour bien établir le point de départ de M. Doré, que nous croyons appelé à un rang distingué dans les Arts." C'est ainsi que l'éditeur Aubert, en 1847, présentait ce premier album de Gustave Doré; premier album, et premier chef d'oeuvre de ce génie précoce. En effet, Doré pose là les bases de la bande dessinée moderne et ce récit est tout autant une parodie de l'Antiquité qu'un morceau d'histoire s'écrivant sous nos yeux. Si Töpffer - l'inventeur du 9eme art - est une sorte de Christophe Colomb, Gustave Doré serait alors Magellan : celui qui fera, le premier, le tour du monde, le tour complet d'un art tout juste éclos pour en révéler tout le potentiel. Alors que le texte de cet Hercule, faussement épique et sérieux, entre volontiers en contradiction avec les tribulations grotesques d'un fils de Zeus cartoonesque et ventripotent, le trait s'anime, l'image devient mouvement, le figuratif devient abstrait. Doré, artiste aux intuitions fulgurantes, donne ici le cap. Resté dans l'ombre jusqu'à aujourd'hui, cet album iconoclaste, d'une folle liberté, est enfin réédité : à n'en pas douter, le premier album de Gustave Doré, est aussi son premier chef d'oeuvre.

112 p.
26€

L'incroyable histoire du vin
Benoist Simma

Les Arènes BD

En Mésopotamie, en Égypte pharaonique, en Grèce antique, le vin est considéré comme la boisson sacrée par excellence ; c'est le breuvage des puissants, des rois, des prêtres, des guerriers légendaires. Dix mille ans après son apparition, quelque part entre les montagnes occidentales de l'Iran et les confins de la Géorgie, le vin est devenu la boisson de la mondialisation, fabriquée au coeur de l'Afrique noire ou dans des mégalopoles comme Hong Kong.écrire (ou coller) ici la présentation de l'ouvrage

304 p.
22€

Il s'appelait ptirou
Verron & Y. Sente

Dupuis

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80 p.
16.50 €

Primo Levi
Mastragostino & ranghiasci

Steinkis

écrire (ou coller) ici la présentation de l'ouvrage

115 p. 16 €

haut de page ESSAIS

Dîner avec Darwin
Silvertown

Quanto

Des cavernes aux cuisines, l'évolution de nos assiettes

Les oeufs, la farine et le lait ont un point en commun, mais lequel ? En plus d'être les trois ingrédients de nos crêpes, chacun d'eux a évolué durant des millions d'années pour assurer la survie de son espèce. Il ne s'agit pas de cas isolés. Nos petits déjeuners, nos listes de courses et nos recettes, tous ont une riche histoire à raconter, une histoire qui est en partie la nôtre, celle de nos origines et de notre évolution. Jonathan Silvertown nous entraîne au fil des pages dans un délicieux récit, concoction de co-évolution et de cuisine, de microbiomes intestinaux et d'herbes aromatiques, de poules et d'oeufs, de soupes, de coquillages et d'épices. Il déroule l'épopée alimentaire de l'homme, des premiers âges de l'humanité à nos jours. Comme un vrai chef, il passe au crible les interactions entre nos sens et nos aliments, saupoudrant le menu de croustillantes anecdotes : maladies intestinales de Charles Darwin, anatomie de nos papilles ou implication du pain dans la construction des pyramides d'Egypte. Un voyage passionnant à travers le temps, le monde et les repas qui nous unissent. Vous ne regarderez plus jamais votre assiette de la même manière.

316 p.
19.90€

Ainsi fut Auschwitz, témoignages (1945-1986)
Primo Levi

Les Belles Lettres

Les vérités les plus précises -et les plus terribles, tant elles sont précises-sur la machine d'extermination. Quarante ans de témoignages, en grande partie inédits, d'une importance historique essentielle. 

280 p.
14.90€

Le Sacrifice des paysans - Une catastrophe sociale et anthropologique
Pierre Bitoun, Yves Dupont

L'échappée

Pourquoi les sociétés modernes ont-elles décidé de sacrifier les paysans ? Qui est responsable de ce processus qui semble irréversible ? Pour tenter de répondre à ces questions fondamentales, ce livre montre comment, depuis des décennies, en France comme ailleurs, le productivisme s’est étendu à l’ensemble des activités humaines. Avec pour conséquences : déracinement et marchandisation, exploitation du travail et des ressources naturelles, artificialisation et numérisation de la vie. L’époque est aujourd’hui aux fermes-usines et aux usines que l’on ferme ou délocalise, tandis que dominent, partout, finance et technoscience.
Le sacrifice des paysans est l’un des éléments du processus global de transformation sociale dont il faut, au préalable, comprendre les causes. Ainsi, les auteurs analysent le mouvement historique au sein duquel s’est déployé le projet productiviste au cours des 70 dernières années, des « Trente Glorieuses aux Quarante Honteuses ». Puis ils expliquent comment le long travail d’« ensauvagement des paysans » a mené à la destruction des sociétés paysannes et des cultures rurales.
De ce véritable ethnocide, qui a empêché l’alternative au capitalisme dont une partie des paysans était porteuse, nous n’avons pas fini, tous, de payer le prix.

336 p.
19 €

Nos petites patries
Olivier Grenouilleau

Gallimard

L'ouvrage retrace les débats relatifs à l'histoire des « petites patries », c'est-à-dire en fait des rapports entre l'état centralisateur et ce qu'on a longtemps appelé, après « province », « région » depuis la Révolution française. Bizarrement, malgré beaucoup de travaux spécialisés sur le département, la région, le régionalisme, le mouvement girondin, etc., il n'existait pas de livre synthétique et lisible sur ce problème qui prend avec l'Europe et la mise en cause de la nation une nouvelle actualité. L'ouvrage plonge dans la querelle des origines sur l'articulation des anciennes « provinces » avec départements. La logique de ce parcours va de la mise en cause de l'esprit provincial à l'affirmation du régionalisme jusqu'après la Première guerre mondiale, puis du discrédit du régionalisme à l'avènement de la régionalisation et aux conséquences de la décentralisation. Ce livre est une façon de réfléchir sur les identités françaises et la nation à l'heure de la mondialisation.

281 p.
22.00€

Art pariétal, grottes ornées du Quercy
Michel Lorblanchet

Editions du Rouergue

Une réedition très attendue et augmentée.

Présentation

Michel Lorblanchet a révolutionné l'étude de l'art pariétal. Ce livre est l'oeuvre de sa vie : quarante ans d'études des grottes ornées du Quercy, avec des relevés pour beaucoup inédits, des analyses, des photographies. Un travail unique mis en valeur par une maquette spectaculaire, avec des documents splendides. Un legs pour les recherches à venir.

472 p.
50€

Le chant du monde
Michel Collot

Editions Corti

Dans le paysage brouillé de la poésie française contemporaine, Michel Collot s'attache à dégager quelques lignes de force, en retraçant les principales étapes de son évolution et en mettant l'accent sur certaines de ses orientations, souvent négligées par la critique et les anthologies récentes.

358 p.
24.00€

Notes sur Lascaux
Maël Renouard

Editions du Sandre

Présentation

L'auteur examine la grotte de Lascaux et les images énigmatiques qu'elle abrite, avec un regard distancié et souvent amusé.écrire (ou coller) ici la présentation de l'ouvrage

30 p.
5€

Femmes en Languedoc
Gwendoline Hancke

La Louve éditions

La vie qutotidienne des femmes de la noblesse occitane au XIIIe siècle, entre catholicisme et catharisme.

480 p.
19.00€

Anthologie de la préhistoire littéraire
Claudine Cohen

Sédiments 7 Les grands cahiers Périgord Patrimoines

écrire (ou coller) ici la présentation de l'ouvrage

95 p.
20€

Antonelle Aristocrate et révolutionnaire
Serna Pierre

Actes Sud

écrire (ou coller) ici la présentation de l'ouvrage

318 p.
23.50

Lettres sur l'égalité des sexes
Sarah Grimké

Labor et Fides

Sarah et Angelina Grimké, actives militantes de la lutte contre l’esclavage au XIXe siècle, jouèrent un rôle majeur au sein du féminisme naissant aux Etats-Unis. Les arguments bibliques et théologiques qui leur permettent de défendre les droits du Noir face au Blanc servent ainsi à promouvoir la femme. Dans ces Lettres sur l’égalité des sexes, elles condamnent avec une cinglante ironie les traditions masculines et se livrent en particulier à une analyse libre et nouvelle d’un certain nombre de passages bibliques sur les relations entre l’homme et la femme. Précédé d’une passionnante introduction historique du professeur Michel Grandjean, ce texte méconnu garde toute son actualité au moment où les Etats-Unis s’apprêtent peut-être à élire la première femme présidente.

280 p.
23,00 €

Bilan de l'histoire
René Grousset

Desclée de Brouwer

« René Grousset est un merveilleux historien, d'un immense talent, je dirais presque de génie ; il a cette caractéristique appréciable qui consiste à pouvoir jouer sur tous les claviers à la fois, du pittoresque au pathétique, et surtout à faire les rapprochements les moins banals et les plus vrais entre des faits que séparent des siècles ou des millénaires de préjugés ou d'erreurs. Il est un événementiel qui sait dominer l'événement et le situer dans son cadre d'ordre historique et cosmique. » Robert Aron
René Grousset nous lègue un précieux héritage avec cette histoire universelle, écrite au lendemain de la guerre de 39-45, et pourtant combien actuelle et indispensable pour nourrir et éclairer la réflexion aujourd'hui.

400 p.
20,90 €

Esthétique du machinisme agricole suivi de Petit danseur
Pierre Bergounioux, Pierre Michon

Le Cadran ligné

48 p.
13 €

Une guerre d'extermination - Espagne, 1936-1940
Paul Preston

Belin

"Paul Preston révèle l'ampleur de la violence de la guerre civile espagnole"
Espagne, 1936 : le général Franco déclenche un coup d'État contre le gouvernement de Front populaire qui plonge le pays dans une guerre civile de près de trois années. Cette guerre a fait plusieurs centaines de milliers de morts, hommes, femmes et enfants, et jeté sur les routes plus d'un demi-million de réfugiés, contraints à l'exil. L'auteur démontre, point par point, en quoi cette guerre civile a mis en œuvre toutes les logiques et pratiques de l'extermination de masse : exécutions sommaires par milliers, procès factices, torture et viols systématiques, emprisonnements abusifs…
Professeur à la London School of Economics, Paul Preston est reconnu dans le monde entier comme le plus grand historien de la guerre d'Espagne. Une guerre d'extermination, son œuvre majeure, éclaire de façon poignante et implacable une dimension sous-estimée et peu connue de l'histoire de l'Europe contemporaine.

890 p.
29,90 €

Sibérie
Olivier Rolin

Verdier poche

« Fleuves géants, déserts glacés, taïga sans limites, températures extrêmes : en Sibérie, la géographie n’y va pas de main morte. L’Histoire non plus, qui en a fait la terre des bagnards et des déportés, l’un des noms du Malheur au XXe siècle.
On peut pourtant trouver un charme secret à cette partie du monde que désigne assez bien le vieux mot de solitudes, et qui est comme le grand large sur terre. C’est mon cas.
Les chroniques ici réunies témoignent à leur façon d’une inclination contre-nature… »
Olivier Rolin

96 p.
6,50 €

À des années lumières
Marcel Cohen

Fario

Que s’est-il passé, au début du vingtième siècle, touchant à la vie des hommes, à leur esprit et à leur cœur, quelle rupture a entraîné le monde à des années lumières de ce que fut ou de ce que nous avons cru être une civilisation. Un monde existait avec ses drames, sa misère, ses brutalités et ses monstres, et il y eut bien des prémisses alarmants ; mais une part de ce monde semblait encore tournée vers l’évidence de certaines aspirations, de certaines hauteurs ; il a pris fin, laissant soudain la place à des inventions inédites : l’abattage de masse industrialisé, la domination étatique implacable, le règne sans égal des contraintes du calcul dans tous les domaines. Si la guerre de 14-18, puis la Shoah et le Goulag ont culminé comme abominations sans précédents, il n’est pas certain que la « paix » revenue, nous soyons sortis de ces logiques. L’emprise généralisée de l’économie en temps de paix n’est pas sans lien avec ce que, dans la guerre, le vingtième siècle a su accoucher de pire.
En ces temps de la vie et de la régulation en masse, quel sens peuvent avoir, dans et pour la culture, l’univers intérieur des êtres, les destins singuliers, ou le souci esthétique ? Marcel Cohen interroge ces impasses et ces contraintes auxquelles nous sommes voués, dans une série de notes concises, précises, documentées.

72 p. 11 €

Dictionnaire critique de la mythologie
Le Quellec & Sergent

cnrs éditions

écrire (ou coller) ici la présentation de l'ouvrage

1552 p.
39 €

André Breton
Julien Gracq

José Corti

205 p. 13.90 €

Charlotte Delbo - La vie retrouvée
Ghislaine Dunant

Grasset

« Je rencontrais une écriture qui crevait la surface protectrice de la vie pour toucher l’âme, le corps qui souffre ce qu’un être humain ne doit pas souffrir. Les mots peuvent dire ce qu’il est à peine supportable de voir, et de concevoir. Et ils peuvent ramener l’amour que Charlotte Delbo avait eu pour toutes celles, ceux qu’elle avait vu souffrir. La lucidité, la capacité de dire et d’écrire était là. Une langue pouvait rendre ce qui avait eu lieu. Le trou que faisait dans notre humanité la catastrophe d’Auschwitz, un écrivain me donnait le moyen de le raccommoder avec une œuvre qui en faisait le récit. Elle avait cherché la beauté de la langue dans le terrible des mots ciselés en arrêtes coupantes. Elle les disait avec la douceur qui prend quand l’au-delà de la douleur est atteint.
Elle l’écrivait des années plus tard, ouvrait les images restées, elle interrogeait avec liberté les souvenirs au moment où elle les écrivait, elle découvrait la vie retrouvée ».
G. D.

608 p.
24 €

Un destin
Georges-Arthur Goldschmidt

Ed. de l'éclat

«Ces quelques ‘réflexions’ qui, volontairement, évitent la cohérence d’un long texte théorique, ne sont que l’expression de surgissements ­quotidiens nés d’une condition particulière et par là même universelle. Savoir, dès le plus jeune âge, qu’on est frappé de quelque mystérieuse interdiction d’exister force à une interrogation quotidienne qui ne tarde pas à devenir certitude. On sent au fond de soi quelque chose d’indéfinissable, une vague et incessante pesanteur qui est toujours là lorsqu’on veut se laisser aller à quelque enthousiasme, à quelque découverte. En as-tu vraiment le droit, toi qu’on laisse vivre ? Dès l’enfance, tout est en place et désormais rien n’échappera plus à l’attention. Très tôt, on se surprend soi-même en flagrant délit d’on ne sait quoi. »
Il s’agit dans ce livre de la destinée d’un citoyen ­français d’origine allemande et de confession protestante que Hitler fit juif.

128 p.
12,00 €

Écrits cartographiques
Elysée Reclus

Héros-Limite

A l’heure où le pouvoir de la cartographie paraît sans limite, où, par la force et la vitesse de calcul, les artifices et les conventions qui l’ont rendue possible s’estompent de plus en plus et deviennent de plus en plus difficiles à discerner, son ambivalence doit être plus que jamais soulignée. A la fois remède et poison, la carte peut en effet figurer comme défigurer le monde, nous mettre en relation comme faire écran. A la réflexion, le cartographe n’est pas tant celui qui dessine la carte que celui qui va conserver en lui, coûte que coûte, la capacité d’être questionné par ce qu’il est en train de réaliser ou d’utiliser. Dans l’esprit d’Élisée Reclus (1830-1905) ce questionnement s’inscrit dans la volonté de nous en tenir toujours à la vérité géographique, quand bien même «toutes les représentations et tous les symboles de la vie sont sans grand rapport avec la vie elle-même», quand bien même «nos ouvrages sont dérisoires en regard de la nature». Il sait que c’est un cas de conscience pour les géographes et les cartographes de toujours montrer la surface terrestre telle qu’ils la savent être et non telle que l’on voudrait qu’elle paraisse. Conscience cartographique donc, marquant le chemin à parcourir jusqu’à la «cartographie vraie», ainsi que la distance nous en séparant encore. Écrits cartographiques rassemble les écrits cartographiques majeurs, pour une part inédits, d’Élisée Reclus et de ses proches collaborateurs, Paul Reclus, Charles Perron et Franz Schrader. Aujourd’hui, plus que jamais, nous avons besoin d’une cartographie capable de donner à sentir et percevoir l’unité terrestre, en son tout et en ses parties. Les objets (globes, cartes, reliefs) conçus et imaginés par Reclus et ses proches l’ont été dans ce but.

208 p.
12,00 €

Ainsi fait-on mourir un monde
Dubourg Philippe

Gascogne

écrire (ou coller) ici la présentation de l'ouvrage

343 p.
20 €

On achève bien les éleveurs
Collectif

L'échappée

écrire (ou coller) ici la présentation de l'ouvrage

144 p.
24 €

Penser Avec Fukushima
Christian Doumet, Michaël Ferrier

Cécile Defaut

«Penser avec Fukushima» : avec prend ici la place d’un autre mot qu’on attendrait, mais qu’on doit s’interdire d’écrire, du moins tant qu’on n’a pas réfléchi à ce qu’il signifie désormais : après. L’ensemble d’événements rassemblés sous le nom de Fukushima n’a en effet pas achevé son déroulement, quoi que certaines voix intéressées essaient d’en dire, et c’est pourquoi après serait une erreur objective. Il n’y a pas, pour l’instant, d’après Fukushima, et au fond, l’alarme dont ce livre est aussi la traduction tient à ce détail sémantique d’importance majeure.
S’il n’y a pas d’«après-Fukushima», au sens où on pourrait passer à autre chose, « dépasser » Fukushima, il existe en revanche un monde – à décrire, à critiquer, mais aussi à construire et à accompagner – à partir de cette catastrophe. Les auteurs que réunit ce livre, venus d’horizons variés (géographie, histoire de l’art, japonologie, littérature, philosophie, poésie), s’efforcent tous de penser le monde sur lequel pèse l’ombre de Fukushima, avec Fukushima, c’est-à-dire en tenant compte de cet événement, des nouveaux paradigmes qu’il suscite et des nouvelles réflexions qu’il exige, dans la proximité sans cesse renouvelée de ses paysages et de ses habitants.

304 p.
26,40 €

Introduction à la Divine Comédie
Carlo Ossola

Ed. du Félin

La Divine Comédie de Dante parle de chacun de nous. Un grand nombre de ses vers sont devenus des proverbes, des maximes morales, des sentences, auxquels nous avons recours pour donner plus de force à nos jugements.
Composée au début du XIVe siècle, la Commedia est l'œuvre de Dante la plus célèbre et l'un des plus importants témoignages de la civilisation médiévale. Connue et étudiée dans le monde entier, elle est tenue pour l'un des chefs-d'oeuvre de la littérature.
Pendant trois ans, Carlo Ossola en a donné au Collège de France une Lectura Dantis, dans la grande tradition de la proclamation publique, commentée, des vers de Dante qui dure depuis plus de six-cents ans.
Ce texte, d’abord publié en Italie avant d’être largement revu et augmenté pour cette édition, en est le condensé.

176 p.
20,00 €

Breton à l'avant de soi.
Bonnefoy yves

Léo Scheer

"Critiquer une oeuvre ou une personne, replacer une poésie dans son devenir historique, avec ses contingences, ses défaillances, ses réussites aussi mais tenues dans ce cas pour de simples faits de littérature, ce n'était pas mon propos"

Les grands poètes, et Breton en fut un, comme assez peu dans son siècle, méritent qu’on s’attache au meilleur de leur intuition pour en dégager la figure : laquelle, même trahie par l’inconséquence fatale, demeure leur vrai apport, demeure ce qui provoque et incite, ce qui ranime. Cessant en ce point d’essayer de dire, parfois peut-être confusément, ce que Breton signifia pour moi, je préfère me souvenir qu’il aimait par-dessus tout le vers de Rimbaud : "Mais que salubre est le vent !" ; et mieux m’approcher de ces mots, en effet mystérieusement exaltants, en y découvrant la lumière de ce grand ciel d’orage, lavé, transparent, fait pour l’existence libre, que l’auteur de Pleine marge a su reconnaître dans l’aspiration poétique".

116 p.
13.72 €

Rêve diurne, station debout et utopie concrète - Ernst Bloch en dialogue
Bloch Ernst

Lignes

Ouvrage traduit, présenté et annoté par Arno Münster
Grand entretien inédit en français avec l’auteur du Principe Espérance, l’un des grands livres de pensée du XXe siècle. Une autobiographie, en quelque sorte, vivante, passionnante.
Long entretien inédit en français avec l’auteur du Principe Espérance, l’un des grands livres de pensée du XXe siècle, réalisé en 1974, soit trois ans avant sa mort. Où Ernst Bloch revient dans le détail sur son itinéraire intellectuel et politique.
Sur son enfance, passée dans un milieu familial modeste, acculturé ; sur la formation de sa pensée, ensuite : Schopenhauer, pour commencer, puis Schelling, et, simultanément, Luxemburg, Marx et Engels (premières lectures politiques) ; Hegel enfin.
Bloch évoque ensuite ceux grâce auxquels cette formation s’est affinée : Simmel, puis Lukács avec qui il se lia d’amitié. Amitié qu’il eut aussi, après 1918 et son premier livre, L’Esprit de l’utopie, pour Benjamin, Kracauer, Adorno, Klemperer, Weill et Brecht, dont il fait autant de portraits vivants et beaux.
Les rapports du communisme au nazisme y sont longuement évoqués, qui occupèrent une place importante dans sa vie politique, et les concepts de ses livres principaux clairement explicités : d’Héritage de ce temps à l’œuvre maîtresse, Le Principe Espérance.
La biographie, dans cet entretien, n’est jamais distincte de l’analyse ; elles s’entremêlent. Rêve diurne, station debout et utopie concrète constitue en quelque sorte une autobiographie intellectuelle, vivante, passionnante.

180 p.
19 €

haut de page JEUNESSE
haut de page BEAUX-ARTS

Jack London, photographe
collectif

Phébus

Jack London, tête brûlée éprise de liberté a, en quarante années d’une existence intensément vécue, semé sur sa route de nombreux romans, récits ou essais comme autant de témoignages de sa soif de vivre. Marin en Sibérie et au Japon, blanchisseur, pilleur d’huîtres, chasseur de phoques, vagabond, chercheur d’or, militant socialiste, correspondant de guerre ou agriculteur… l’auteur de L’Appel de la forêt, de Martin Eden, du Peuple d’en bas, de John Barleycorn ou du Talon de fer aura bel et bien vécut plus de cent vies. Curieusement, on ignore souvent que cet aventurier des mers et des mots était également un photographe de génie qui, par l’image, a reflété son temps. Et de quelle manière ! Avec plus de 12 000 clichés, le petit gars des rues de San Francisco a porté sur le monde le regard des grands humanistes, sans jamais se départir d’une sensibilité loin des images d’Épinal attendues.

288 p.
29,00 €

Dictionnaire de la Méditerranée
collectif

Actes Sud

Le Dictionnaire de la Méditerranée se propose de rendre compte des récents travaux consacrés aux savoirs, aux territoires, aux mémoires, aux figures emblématiques et aux pratiques d’une aire d’une grande complexité et d’une exceptionnelle richesse.
Associant toutes les disciplines des sciences humaines et sociales, il dresse l’état des lieux des connaissances actuelles et met l’accent sur la diversité des perceptions et des contextes, ainsi que sur les mouvements et les champs de réflexions scientifiques en construction. Il interroge la Méditerranée dans son cadre spatial et culturel, dont il explore toutes les facettes, depuis les filiations partagées jusqu’aux fractures réitérées.
La structure alphabétique de ce dictionnaire permet de conjuguer de nombreux champs disciplinaires, comme une grande diversité d’échelles de temps et d’espaces, de sensibilités, de regards et de langues.
Sans visée encyclopédique et sans prétention à l’exhaustivité, l’ouvrage a vocation à devenir un outil de travail et un support pour la réflexion. Il est destiné aussi bien aux étudiants et aux chercheurs qu’aux acteurs culturels, économiques et politiques, ainsi qu’à tous les lecteurs sensibles au devenir de l’aire méditerranéenne.
L’ambitieuse entreprise éditoriale du Dictionnaire de la Méditerranée est fondée sur l’ensemble des travaux de recherche produits par le réseau d’excellence européen Ramses², qui réunit trente centres de recherche et universités.

1696 p.
49,00 €

Farhad Ostovani
Yves Bonnefoy

Ed. des cendres

Le volume est composé de onze textes* d’Yves Bonnefoy, tous revisités et pour trois d’entre eux inédits, prenant source et appui sur l’œuvre du peintre iranien Farhad Ostovani. L’écrivain poète, ainsi, interroge autant la création et la poésie, que les paysages, le regard, la couleur, les arts – peinture et musique au premier chef –, les influences, l’univers artiste, les sources de la connaissance autant que celles de la beauté…

* Pour introduire // Un peintre de la mémoire de ce qui est // Au jardin d’Alioff // Deux façons de peindre // Ut musica pictura // Variations Goldberg // Le Grammont // Lumière captive mais libre // L’expérience des livres // Nos amies les feuilles // Art et nature. Les enjeux de leur relation.

258 P.
42?00 €

Le brouillard d'Arles - Carnet retrouvé
Vincent Van Gogh, Bogomila Welsh-Ovcharov (éd.)

Seuil

Du livre de comptes, autrement appelé "brouillard", offert par monsieur et madame Ginoux, les propriétaires du Café de la Gare à Arles, Vincent Van Gogh a fait un carnet de dessins qu’il a emporté avec lui pendant deux années cruciales, dans ses pérégrinations en Provence, entre février 1888 et mai?1890, pour réaliser des paysages, des esquisses, quelques portraits, dont celui de Gauguin, et son autoportrait, de face, saisissant. On découvre ainsi toute la gamme du génie dans les derniers mois de sa vie, juste avant la remontée fatale vers Auvers-sur-Oise.
Ce document d’une valeur historique et esthétique inestimable a traversé plus de cent vingt ans d’oubli pour ressurgir aujourd’hui comme un trésor intact, dont l’analyse détaillée de Bogomila Welsh-Ovcharov permet de saisir toute la mesure et le retentissement. Elle raconte l’histoire passionnante de ce "brouillard", et resitue chaque dessin dans le contexte de l’œuvre de Van Gogh et de son séjour à Arles puis à Saint-Rémy-de-Provence.

288 p.
69,00 €

Solitudes I & II
Vincent Munier

Kobalann

Ombres animales et portraits tout en finesse, silhouettes mouvantes dans la brume et bêtes camouflées donnent vie à ces deux rêveries sur le papier. Deux livres complémentaires qui composent un éclatant tableau des vastes solitudes, sublimé par des pensées poétiques choisies par Matthieu Ricard.
Le premier tome monte droit vers le ciel. Le regard est guidé le long des branches, dégringole avec une chute d'eau, tombe avec la neige et suit avec bonheur le dessin du rivage ou le contour des pierres.
Le second tome caresse la terre. L'horizon, architecte de chaque image, invite le regard à se perdre dans la tempête, à se confondre avec les crêtes des montagnes ou la blancheur de la banquise, et à contempler l'infini.

2x136 p.
110,00 €

Les Chants du Fil. Textiles tribaux du sud-ouest de la Chine
Philippe Fatin, Catherine Bourzat

Olizane

Cet ouvrage présente des trésors d’un monde disparu: les textiles des Miao, une éthnie vivant essentiellement dans la province du Guizhou, au sud-ouest de la Chine.
Pendant plus de vingt ans, et malgré la méfiance des autorités chinoises, Philippe Fatin a partagé la vie de ces populations, fasciné par leurs coutumes et leurs traditions. Pressentant les grands bouleversements à venir, il s’est attaché à la préservation de l’expression la plus spectaculaire du génie de ces peuples que sont leurs costumes de cérémonies réservés aux grands rites de passage: naissance, mariage, funérailles et ­autres fêtes importantes.
Sous la plume de Catherine Bourzat, Philippe Fatin raconte ses soirées d’hiver dans les montagnes isolées, à observer les tisserandes, les couturières, à écouter leurs récits, légendes et chants, retraçant l’histoire de ces traditions vestimentaires séculaires.
Ce livre s’adresse non seulement aux amateurs de textiles ethniques, mais également aux créateurs dans les domaines de la mode, du graphisme ou du design. Très bien documenté, il fournit aux professionnels une foule de renseignements sur les matériaux et les techniques, telles que les teintures végétales employées par les artisans miao ou l’assemblage des étoffes. Chaque vêtement présenté, photographié in situ ou en studio, fait l’objet d’une description ­détaillée: taille, matière, points de broderie utilisés, fonction, etc.

264 p.
54.00 €

Ici au loin
Pentti Sammallahti

Actes Sud

Première monographie rétrospective du maître de la photographie finlandaise, cet ouvrage permet de découvrir l'oeuvre fascinante d'un artiste discret, secrètement admiré par certains grands noms de la photographie, que Robert Delpire décrit ainsi :«Pentti Sammallahti est un homme du Nord. Il ne supporte ni le soleil ni la chaleur mais il est en connivence parfaite avec une nature dont il est le prédateur fasciné et dont il sublime l'austérité.» Le terme «sublimer» paraît, en l'occurrence, particulièrement approprié pour évoquer une oeuvre d'une délicate et majestueuse beauté, qui semble procéder d'une lente et patiente distillation de la seule lumière. 

256 p.
53 €

Coffret Encyclopédie du Western
Patrick Brion

Télémaque

Le western est le genre cinématographique par excellence.
Patrick Brion, spécialiste du cinéma américain, propose un panorama de l’essentiel des films qui ont façonné ce genre depuis plus d’un siècle.
Ce livre présente les westerns les plus importants produits de 1903 à 2014.À l’heure où ce genre réalise les meilleures audiences des chaînes thématiques (Ciné+ Classic…) et des ventes de DVD conséquentes, cet ouvrage de référence présente les films essentiels depuis la naissance du genre il y a plus d’un siècle. Chaque film est analysé et illustré. La présentation est chronologique par grandes époques.

800p.
76,00 €

Habiter les ruines Transformer - Rénventer
Olivier Darmon

Alternatives

L’originalité de la vingtaine des réalisations présentées (Allemagne, Brésil, Mexique, Chine, Espagne, États-Unis, Grande-Bretagne, République tchèque, France) provient de la démarche adoptée par les architectes : il ne s’agit ni de réhabilitation ni de restauration mais d’un parti-pris consistant à confronter vestiges et architecture contemporaine. La ruine est ainsi davantage consolidée en l’état et conservée telle que plutôt que réhabilitée. La ruine devient alors comme le paysage de la construction neuve qui est insérée dedans ou à côté. Le choix des projets plaide pour une intervention « douce » qui consiste ni à détruire, ni à rénover, mais plutôt à coloniser l’existant, considérant que recycler, adapter, transformer, inventer d’autres usages est susceptible de s’avérer plus pertinent que de démolir pour reconstruire « mieux ».

176 p.
32 €

Un hiver avec Schubert
Olivier Bellamy

Buchet-Chastel

« En savourant le livre Un été avec Montaigne d’Antoine Compagnon, je me suis dit sur le mode de la plaisanterie : à condition de passer l’hiver avec Schubert. Et je me suis piqué au jeu. Schubert m’est toujours apparu comme une sorte de chaînon entre Mozart et... Proust.
Une quarantaine de textes ont vu le jour, au moment où les nuits sont longues. Le portrait d’un homme terriblement émouvant m’est apparu. Un coeur pur, un grand esprit, le meilleur des amis. Et toujours seul. Premier des romantiques tout en demeurant un classique, Schubert reste le plus mystérieux des compositeurs. Parce que sa musique éprouve la douleur sans cesser de sourire et qu’elle regarde la mort droit dans les yeux tout en nous faisant aimer la vie.
Cet art subtil répond étonnamment à la crise de notre époque en nous offrant une introspection lucide et courageuse, une mystique tendre pour écouter le monde autrement. Et tellement d’amour. »

288 p.
16.00 €

Le cinéma en partage
Michel Ciment, N.T. Binh

Rivages

Auteur de plusieurs ouvrages de référence sur le cinéma mondial, dont un incontournable Stanley Kubrick, critique internationalement reconnu, notamment par les réalisateurs eux-mêmes (Quentin Tarantino, les Frères Coen, Francesco Rosi, Maurice Pialat), auteur de documentaires sur Elia Kazan, Billy Wilder et Joseph L. Mankiewicz, professeur émérite, Michel Ciment a "pratiqué" le cinéma depuis son enfance et en a exploré tous les aspects. C'est cet itinéraire - de l'apprentissage spontané de la cinéphilie dans les cinémas de quartiers aux diverses étapes de la critique professionnelle (revues, radios, télévision), du plaisir d'enseigner (lycée, université), à la participation aux jurys internationaux des plus grands festivals, de sa conception de l'analyse cinématographique à ses rencontres avec les grands réalisateurs mondiaux - qu'il retrace au fil de ces entretiens avec son collègue et ami N.T. Binh. Avec, pour unique but, de donner en partage cet amour pour le cinéma et ceux qui le font.

DVD + 416 p.
21,00 €

Poétique du banc
Michael Jakob

Editions Macula

Le banc. On s’y assied, en général, sans trop y réfléchir, dans ces moments indispensables de relâchement ; on s’y repose, on revient à soi, on se soustrait l’espace d’un instant à l’effort permanent de se relier au monde. Mais on ne le regarde pas. Or c’est en partie lui qui oriente et dirige notre regard et mérite donc toute notre attention.
L’Antiquité connaissait déjà les bancs publics – et les vestiges de Pompéi ou d’Agrigente sont précieux à cet égard. C’est cependant en Toscane, au sein des nouveaux espaces urbains du XIIIe et du XIVe siècles, que les bancs, les panche di via, acquièrent un rôle majeur et trop souvent négligé. Michael Jakob brosse un panorama poétique et érudit de bancs célèbres qui, posés à des endroits privilégiés ou non, deviennent lieux de pouvoir et de mises en scène du regard : le banc des mères de famille, placé face à l’Île des Peupliers où était inhumé Jean-Jacques Rousseau, à Ermenonville ; les étranges bancs de Bomarzo, le célèbre « parc des monstres » près de Viterbe, qui orientent la découverte de scènes fantastiques ; le banc préféré de Lénine dans sa datcha de Gorki ; le banc serpentin du parc Güell, à Barcelone…
Afin d’en dégager toute la richesse expressive, l’auteur interroge aussi les représentations du banc, qu’elles soient littéraires (le banc de La Nausée de Sartre, les nombreux bancs de L’Arrière-saison de Stifter), picturales (les bancs de la campagne anglaise peinte par Gainsborough, ceux de Manet, Monet, van Gogh) ou cinématographiques (le banc de la scène finale de L’Avventura d’Antonioni).

Il compose ainsi une histoire originale qui changera définitivement le regard que nous portons sur cet objet, ponctuation visuelle et symbolique de nos paysages.

188 p.
26,00 €

Intrigantes incertitudes
Lóránd Hegyi, Eugenio Viola

Fage

Catalogue de l'exposition "Intrigantes Incertitudes", présentée au MAM de Saint-Etienne
L’exposition interroge l’héritage culturel de nos sociétés, du Moyen-Âge au symbolisme, du maniérisme au romantisme, du baroque au surréalisme. Elle regroupe les œuvres d’artistes majeurs d’Europe, d’Afrique, d’Amérique du Nord et du Sud. On découvre les dessins et œuvres de Günter Brus, Dennis Oppenheim, Jan Fabre et Jim Dine. Ces grandes figures de l’art contemporain côtoient de plus jeunes artistes d’horizons divers comme Pierre Seinturier, Lee Bul, Sandra Vasquez de la Horra et Jana Gunstheimer.
L’"incertitude", moteur angoissant, réactif et provocateur, occupe une place centrale dans la création artistique et sa dimension poétique. Cette exposition passionnante interroge la place du mystère et de l’étrange, tout en ouvrant sur le rapport des artistes à la modernité.

192 p.
30,00

Saisons noires
Julien Coquentin

Lamaindonne

Mon enfance est délimitée par quelques collines, quelques prés, une forêt, un village : une campagne comme terrain de jeux. Plus que les enfants d’un pays, nous étions les enfants d’un paysage.
Une poignée de copains au cœur d’un territoire immense. De jeunes chiens qui pissent dans l’herbe et dans le vent pour y marquer leur territoire. Des cabanes, des cachettes, nos secrets, des champs, l’obscurité d’une église et le silence de la forêt, les courses folles, le meuglement des troupeaux. Cette enfance-là a écrit mon rapport à l’espace et revenir en ces lieux, c’est se retrouver tout gosse, éternel, inscrit dans les lignes de la terre.

160 p.
34,00 €

La terre
Hugues Jacquet (dir.)

Actes Sud

Deuxième volume de la collection « Savoir & Faire », cette encyclopédie embrasse à travers six grands chapitres toute la diversité que recouvre le mot terre. Céramistes, plasticiens, designers, sculpteurs… introduisent cet ouvrage et montrent l’extraordinaire profusion formelle permise par la plasticité d’un matériau que l’homme commença à transformer il y a plus de 25 000 ans. Les deux chapitres suivants déploient les principales étapes de l’évolution historique, technique et esthétique des céramiques (histoire de la céramique, de la faïence, de la porcelaine, des émaux et de leur composition). Le quatrième volet est consacré aux architectures de terre à travers le monde. Lui succède un panorama des céramiques techniques et de leurs usages grandissants dans une gamme toujours plus importante de secteurs d’activité. Le chapitre final est dédié aux grandes thématiques qui lient l’avenir des sols à celui de notre planète : microbiologie des sols, concurrence foncière et étalement urbain, dépollution, évolution des pratiques culturales…

464 p.
49,00 €

Paramin - Peter Doig - Derek Walcott
Harry Jancovici (dir.)

Actes Sud

Peter Doig, peintre britannique qui a grandi à Trinidad, et Derek Walcott, poète originaire de Sainte-Lucie, ont conçu cet ouvrage, Paramin, qui, par-delà les hommes, a fait se joindre le verbe de l’un au trait de l’autre, et s’interpénétrer leurs imaginaires : "ma plume et ton coup de pinceau se mêlant en un mètre unique”, a écrit le poète.

128 p.
32,00 €

Le mouvement des lieux - Petites histoires de paysage
François Letourneux

Buchet-Chastel

Notre paysage voisin, le voyons-nous se transformer ? L’enfant, le voyons-nous grandir ? Et les arbres pousser ? Cela se fait si lentement. Il faut l’éloignement et les retrouvailles pour que ce qui change nous saute aux yeux.
Des paysages comme des visages, nous ne gardons qu’une mémoire imprécise, si elle n’est pas attestée par des repères. Par exemple des photographies.
Ces photographies illustrent des histoires, des histoires de paysages qui changent. Car le paysage est vivant, il ne cesse de se modifier. Parfois brutalement, rapidement, comme dans de nombreuses banlieues. Ou, le plus souvent, lentement, voire très lentement comme ce visage familier, qu’il faut perdre de vue et retrouver pour prendre conscience de son évolution, employant le passé pour constater le présent : « Comme il a vieilli ! » ou « Comme elle a grandi ! » Il en est ainsi lorsque c’est l’usage des lieux, de touche en touche, qui fait évoluer les paysages qui nous entourent. L’agriculture, ses contraintes et ses modes ; la voiture, si envahissante, avec ses équipements et ses symboles ; l’obsession de la sécurité, élevant murailles et grilles…
La plupart des deux cents photographies de ce livre ont été réalisées par de grands artistes, tels Raymond Depardon, Sophie Ristelhueber ou John Davies. D’autres sont d’anonymes images des siècles derniers qui témoignent, elles aussi, de l’ampleur des changements dans notre cadre de vie.

144 p.
29.00 €

Monteverdi et l'art de la rhétorique
Denis Morrier

Ed. de la Philharmonie de Paris - La rue musicale

Dans ses œuvres musicales et dans ses écrits, Monteverdi rassemble toutes les acceptions, antiques et modernes, de la « rhétorique musicale ». En professant
son désir de créer une musique « oratoire », où « le discours est maître de l’harmonie », il ouvre la voie à une nouvelle conception de l’art de la composition, dont l’influence s’étend jusqu’à nos jours.
Avec cet essai unique en son genre, Denis Morrier conduit le lecteur au croisement de la Renaissance et de l’ère baroque, au moment où le langage musical de Monteverdi posa les bases de la musique moderne occidentale en associant le son au sens.

208 p.
13,90 €

Le cours du paysage - L'histoire d'un projet sur le monde naturel de la préhistoire à nos jours
Christophe Girot

Ulmer

L'histoire de la civilisation est, par de nombreux aspects, une histoire de la relation des hommes à la nature.
Partant des deux archétypes primordiaux qui seront à la base de tous les paysages futurs -la clairière et le jardin clos- c'est toute l'histoire de cette relation que Christophe Girot retrace dans son livre.
De la Préhistoire à nos jours, il nous donne les clés pour comprendre les grandes étapes des paysages, à travers la compréhension des connaissances scientifiques et techniques dont les hommes disposaient, mais aussi -et peut-être avant tout- de leur vision du monde et de leurs croyances.
Ce livre est le fruit de 25 années d'enseignement au sein des universités les plus prestigieuses. Par l'abondance du matériel visuel rassemblé, l'étendue de ses références culturelles et la clarté de ses analyses, Le Cours du Paysage est le premier ouvrage de cette envergure publié en langue française.

352 p.
49,90

Anabase - L'esprit de la montagne
Bernard Amy, Jean-Marc Rochette

Le Tripode

Au hasard d’une rencontre, Jean-Marc Rochette confia un jour son admiration pour Bernard Amy. Il s’agissait de la confidence spontanée d’un passionné de montagne qui, comme tant d’autres, avait lu dans sa jeunesse Le Meilleur grimpeur du monde et en restait profondément marqué.
Le projet Anabase est né de cette confidence. Il s’agissait de permettre au peintre de confronter ses propres visions de la montagne au texte emblématique de l’écrivain. Bernard Amy et Jean-Marc Rochette ont eu des vies d’une densité exceptionnelle, et leurs œuvres rassemblées ici témoignent d’un amour des hauteurs où l’aventure spirituelle l’emporte sur l’épreuve physique, la recherche de la beauté sur celle du spectaculaire, la connaissance de soi sur la quête des trophées.

48 p.
16,00 €

Hollywood, la cité des femmes - Histoires des actrices de l'âge d'or d'Hollywood, 1930-1955
Antoine Sire

Institut Lumière/Actes Sud

Hollywood, la cité des femmes est le premier livre à décrire avec précision la trajectoire des femmes qui ont construit le mythe hollywoodien. D’une plume érudite et passionnée, l’auteur évoque plus d’une centaine d’actrices et ouvre sur une nouvelle lecture de l’histoire d’Hollywood, à travers le rôle des femmes.

1266 p.
59,00 €

Paul Klee. L'ironie à l'œuvre
Angela Lampe (dir.)

Centre Pompidou

Catalogue de l'exposition
Angela Lampe propose ainsi une nouvelle approche, transverse, qui permet également d'éclaircir le rapport de Klee avec ses pairs et les courants artistiques qui lui sont contemporains. Les influences et l'immense héritage que Paul Klee a laissé derrière lui sont également mis en exergue.
Abondamment illustrés, les différents chapitres se composent d'une chronologie, d'un essai, d'un focus thématique et de notices. Une anthologie d'entretiens vient compléter l'ensemble.
Des débuts satiriques aux années de crise, en passant par une relecture du cubisme, de fertiles échanges avec Dada, et un renversement des dogmes du Bauhaus, Paul Klee s'est attaché, tout au long de sa carrière, à affirmer une absolue liberté à l'égard des modernismes de son temps, n'hésitant pas à ironiser sur leurs principes et à en perturber les systèmes. Rassemblant les chefs-d'œuvre de Paul Klee, la rétrospective organisée par le Centre Pompidou propose de relire pour la première fois l'ensemble de son œuvre à travers le prisme de l'ironie romantique. Ce catalogue, richement illustré, réunit les contributions des plus grands spécialistes de Paul Klee et met en évidence le caractère subversif de son œuvre.

312 p.
44,90 €

Masaccio
Alessandro Cecchi

Actes Sud

Masaccio (1401-1428) a accompli en à peine dix ans une œuvre d’exception. Quand il meurt à 27 ans, il laisse un nombre restreint de travaux, mais dont l’originalité et la puissance font autorité sur les artistes qui le suivront de peu : Fra Angelico, Piero della Francesca et Mantegna.
Par ses fresques, ses tableaux et ses retables, c’est une véritable révolution qu’il opère, à mi-chemin entre Giotto, dont il hérite la maîtrise de la gestuelle, des drapés et des volumes pleins, et Raphaël, dont il annonce le savant équilibre entre le dessin et la couleur.
Libéré de l’influence des représentations antiques, il accompagne le sculpteur Donatello dans la recherche des justes proportions et l’architecte Brunelleschi dans celle de la perspective (en ce début de XVe siècle, Florence est animée par le vaste chantier de Brunelleschi : l’édification du dôme de Santa Maria del Fiore).
Son œuvre majeure reste les fresques de la chapelle Brancacci (Santa Maria del Carmine, Florence), commencées par Masolino, puis achevés par Filippino Lippi à la fin du Quattrocento. Les scènes de la Vie de saint Pierre ou celles avec Adam et Ève réalisent tout ce à quoi s’étaient essayés les artistes du siècle précédent : représenter un idéal, tout en l’ancrant dans le réel ; faire résonner poétiquement, mais souvent dramatiquement, les récits bibliques avec les vérités du monde terrestre.
Nourrie des acquis des recherches les plus récentes, cette monographie replace Masaccio dans son contexte historique, politique, social et économique, et propose un nouveau regard sur la chronologie et la lecture stylistique de ses œuvres.
Historien de l’art etspécialiste des peintures, dessins et arts appliqués florentins des XVe et XVIe siècles, Alessandro Cecchi a dirigé le département de peintures du Moyen Âge et des débuts de la Renaissance au musée de Offices, puis la Galleria Palatina et le Jardin de Boboli (Palazzo Pitti). Commissaire de nombreuses expositions internationales, il est l’auteur de Botticelli (Actes Sud, 2008).

368 p.
140 €

haut de page DISQUES
haut de page DVD
haut de page DIVERS

L'odyssée des plantes sauvages et cultivées
Serge Hamon

Quae

Révolutions d'hier et défis de demain

Une hsitoire au long cours des plantes et de l'Homme...

368 p.
39€

Pour avoir vu un soir la beauté passer
Poètes d'aujourd'hui

Le castor astral, Printemps des poètes

De´die´e au regrette´ Franck Venaille (1936-2018), cette anthologie rassemble cinquante poe`tes francophones contemporains autour de le the`me de la Beaute´. Empruntant un vers d'un poe`me de Ge´rard Cartier (Les Me´tamorphoses, Le Castor Astral), Pour avoir vu un soir la beaute´ passer se veut un te´moin de l'e´clectisme de la cre´ation poe´tique actuelle. Ici, aucun courant poe´tique ni aucune doctrine litte´raire ne font la loi. C'est la curiosite´ qui l'emporte sur le dogme. Les auteurs : Marc Alyn, Michel Baglin, Linda Maria Baros, Claude Ber, Ze´no Bianu, Alexandre Bonnet-Terrile, Ge´rard Cartier, Bernard Chambaz, Francis Dannemark, Jacques Darras, Laure Cambau, Franc¸ois de Cornie`re, Ariane Dreyfus, Alexis Gloaguen, Hubert Haddad, Werner Lambersy, Yvon Le Men, Jean-Paul Michel, Bernard Noe¨l, Jean Portante, Bernard Pozier, James Sacre´, Nohad Salameh, Dominique Sampiero, Andre´ Velter, Marie-Claire Bancquart, Daniel Biga, Christian Bobin, Nicole Brossard, Franc¸ois Cheng, Ce´cile Coulon, Seyhmus Dagtekin, Patrice Delbourg, Dominique Fabre, Guy Go ette, Michel Houellebecq, Alejandro Jodorowsky, Abdellatif Laa^bi, Je´ro^me Leroy, Serge Pey, E´ric Poindron, Jacques Roubaud , Vale´rie Rouzeau, Jean-Pierre Sime´on, Jean-Luc Steinmetz, Jacques Vandenschrick, Franck Venaille, Thomas Vinau.

 
 
 

274 p.
15.00 €

Une vie de loup
Philippe Huet

Hesse

UNE VIE DE LOUP est une histoire naturelle qui se tient au plus près de la rigueur et de la vérités biologiques...

120 p.
120€

Alternatives au gazon. Plantes et techniques couvre-sol pour climat sec
Olivier Filippi

Actes Sud

Faire survivre un gazon en climat sec demande des efforts continus pour un résultat souvent décevant, alors que la diversité des plantes couvre-sol permet de créer facilement un jardin original et bien intégré dans son environnement.

248 p.
40,00 €

La femme et les champignons
Long Litt Woon

Gaïa

Une histoire de deuil et de retour à la vie

La vie de Long Litt Woon bascule. « J'avais l'impression d'avoir reçu un coup de massue. Quelques heures plus tôt nous étions mariés. Désormais Eiolf était étendu. Froid et mort. » En plein deuil, elle se lie avec les Cueilleurs de Champignons, un club qui a son propre langage et ses rites de passage. Long Litt Woon s'aventure au royaume mycologique et fait son chemin­ à travers la douleur et le chagrin. Une histoire émouvante, drôle, et familière, car elle touche à l'une des expériences les plus communes et les plus redoutées.

 

 

304 p.
22€

Le grand rêve des floraisons
André Dhôtel

Klincksieck

« Ce qui m'intéresse avant tout, ce sont les données fournies par les réalités naturelles qu'on néglige parce qu'on les enferme dans des fonctions. Il y a, par exemple, l'Ophrys que je cite dans ce livre. Cette fleur imite l'abeille sans la connaître et l'imite inutilement puisque l'abeille ne lui est pas nécessaire. Les botanistes dont je lis fréquemment les livres n'abordent pas les aspects qui m'attirent. Ainsi la dispersion des graines n'entre pas dans la classification des modes de diffusion. Ce qui m'étonne, c'est la réalisation même de ces graines, leur forme. Car enfin, comment un pissenlit, enraciné dans la terre et qui ignore tout du vent, peut-il créer une graine qui peut s'envoler à la moindre brise ? C'est la manifestation d'une intelligence qui ne correspond pas à l'intelligence humaine. Alors qu'est-ce que la nature ? Où est-elle ? Où est l'ordinateur ? La réalité surnaturelle dont on voit les traces n'appelle en moi aucune théologie. C'est l'expérience d'un rôdeur. Le naturaliste Fabre disait que les insectes semblaient appartenir à une autre planète. » André Dhôtelécrire (ou coller) ici la présentation de l'ouvrage

240 p.
17€

Journal 1918-1933 - Journal 1936-1940
Hélène Hoppenot

Claire Pauhlan

C'est en parcourant le monde au gré des postes diplomatiques de son mari que Hélène Hoppenot va remplir, à partir de 1918, plus de huit mille pages de son journal. Elle meurt en 1990. Vingt ans plus tard, paraît ce journal que Henri Hoppenot a déposé en 1973 à la Bibliothèque littéraire Jacques-Doucet. A ce dépôt s'ajoutent les correspondances de Darius Milhaud, Blaise Cendrars...

Après un séjour en Chine, où son mari, diplomate, a été nommé pendant quatre ans, Hélène Hoppenot regagne la France en 1937 et reprend la rédaction de son journal. Elle note ses observations sur le monde politique et diplomatique, rencontre de grands écrivains et artistes et grâce à son mari, suit de près les agissements de l'Etat sous la menace de la guerre.

640 p.
48,00 €
536 p.
49,00 €

Le régal végétal. Plantes sauvages comestibles
François Couplan

Sang de la Terre

Les plantes sauvages comestibles reviennent en force dans nos assiettes.
Ces végétaux, cadeaux de la nature, nous offrent de nouvelles saveurs et représentent une mine extraordinaire de nutriments : il s'agit de véritables "alicaments ", nourrissants et gratuits !
Le Régal végétal, premier volume de cette encyclopédie, est consacré aux plantes sauvages comestibles.
Ce livre se distingue par son exhaustivité : 650 genres et 1 600 espèces y sont présentés sur les plans botanique, sémantique, historique, géographique, chimique, alimentaire, médicinal et tinctorial. Les utilisations culinaires des différentes parties de chaque plante y sont détaillées.

528 p.
32,00 €

La cuisine de mon grand-père. Un trésor de recettes de Raymond à Bruno
Bruno Oliver

Alternatives

Un hommage au savoir-faire de Raymond Oliver, chef du Grand Véfour et inoubliable présentateur de l’émission télévisée Art et magie de la cuisine (de 1953 à 1968), signé par Bruno Oliver, son petit-fils, pionnier du food truck. Parce que l’art de recevoir a considérablement évolué depuis ces trente dernières années, Bruno Oliver souhaite faire le lien entre tradition et innovation en revisitant plus de 110 recettes de son grand-père à sa propre sauce : offrir tout le potentiel gourmand de cette cuisine patrimoniale en intégrant nouveaux modes de vie et habitudes alimentaires plus saines, la haute gastronomie à la portée de tous. Entre fidélité et rupture, le chef évoque la figure de Raymond à travers de généreuses anecdotes (le poulet du dimanche à la ferme familiale du Sud-Ouest, la découpe des viandes au Grand Véfour, les courses chez les commerçants, la chasse...), savoureux récits d’une époque révolue mais ressuscitée avec passion grâce à cet art de la transmission gourmande.

172 p.
25,00 €

Hélène Hoppenot : Le monde dhier, 1933-1956
Alain Sayag

Hazan

Née en 1894, Hélène Delacour devient à 23 ans l’épouse du diplomate Henri Hoppenot qu’elle accompagnera pendant quarante ans à travers le monde. Écrivain, traductrice, musicienne, Hélène Hoppenot est une intellectuelle et une artiste qui ne suit pas seulement son mari mais s’intéresse avec passion aux cultures et aux personnes qu’elle rencontre au cours de ses nombreux séjours.Dès 1933 à son arrivée en Chine, elle arrête son Journal pour photographier. « Ne sachant ni dessiner, ni peindre il ne me restait que la photographie que j’ai apprise seule et par l’observation », écrit-elle. C’est une photographe intelligente qui constamment tourne autour de son sujet, pour non le saisir, mais pour le cerner. C’est à cette photographie sensible à la beauté des choses, fussent-elles les plus étranges, qu’Hélène Hoppenot sera fidèle tout au long de ses nombreux voyages, le Mexique (1952) puis le Guatemala et le Pérou (1953 et 1955), après Rome (1951) et la Tunisie (1950). Mais également Washington, durant la guerre, quand son mari y représente la France Libre du général De Gaulle, puis comme ambassadeur auprès de l’ONU, et qu’elle y fréquente de nombreuses célébrités, tels que Fernand Léger, Calder et Marcel Duchamp. Grâce à elle, on dispose d’une collection de plusieurs milliers de photographies dont on perçoit l’inaltérable saveur d’un monde disparu. Cette exposition de 150 photographies nous donne à voir notamment cette Chine que Claudel avoue avoir tant aimée, mais aussi le Mexique tel que le découvrit André Breton, la Rome inchangée de Stendhal.

144 p.
24,95 €

Les cloutiers et clavetiers du Quercy
Françoise Auricoste

Les Cahiers de la Belle-vallée du Lot

écrire (ou coller) ici la présentation de l'ouvrage

97pages
6 Euros