Calligramme dans la presse


La Dépêche Publié le 26/12/2014

Pour les amoureux du patrimoine lotois

Gilles Séraphin a dédicacé de son dernier livre, à la librairie Calligramme.
Gilles Séraphin a dédicacé de son dernier livre, à la librairie Calligramme. 

Les amoureux de vieilles pierres et du département se sont rendus, vendredi 19 décembre, en toute fin d'après-midi, à la librairie Calligramme, à Cahors, pour recueillir les commentaires des auteurs et du photographe de «Donjons et châteaux du Moyen-Âge dans le Lot» et «Le mobilier des églises du Moyen-Âge dans le Lot». Pour le premier ouvrage, l'incontournable Gilles Séraphin, coauteur avec Maurice Scellès, a fait débuter «l'inventaire, qui n'est jamais fini car il reste de la viande sur l'os», lors de l'invasion d'Henri II Plantagenêt, en 1159, «cette année marquant le début de l'histoire du phénomène castral».

Ainsi, faisant sienne la formule de Jules Renard : «De si beaux châteaux ont été construits que les ruines nous suffisent», ces responsables du patrimoine auscultent, pas moins, de 200 édifices. Le second opuscule recense, sous la direction de Nicolas Bru, conservateur des antiquités et objets d'art au conseil général, plus de 100 objets culturels, de la crosse épiscopale au fer à hostie, dont la plupart sont encore utilisés. Ces travaux minutieux sont imagés par les clichés éclatants de Nelly Blaya.


La Dépêche Publié le 14/12/2013

Roger Dérieux chez Calligramme

L’exposition du peintre Roger Dérieux à la librairie Calligramme a débuté vendredi 6 décembre par un vernissage à 18 heures.

Ce qui frappe dans l’œuvre de Roger Dérieux, ce sont ses collages à la construction particulière, qui témoigne d’un certain goût pour l’harmonie des couleurs et des formes. Alors peintre à Paris, il s’est progressivement éloigné du figuratif il y a vingt ans, ne cherchant plus la «représentation» qu’il avait expérimentée auparavant, mais évoluant vers un travail d’intériorisation.

Il utilise des morceaux de papier qu’il peint à l’huile, «souvent froissés car la couleur y acquiert une matière et prend mieux que sur une surface lisse. Je les découpe ou les déchire, puis les ajuste, créant des voisinages, tentant des rapprochements qui semblent s’imposer», explique le peintre, qui réside désormais à Pern. «Le grand intérêt du collage est la liberté qu’il procure», confie cet artiste


La Dépêche Publié le 18/11/2013

Jean-Pierre Lagasquie en dédicace

Le vendredi 15 novembre à 18 heures, à la librairie Calligramme, Jean-Pierre Lagasquie, archéologue, Docteur en préhistoire et spécialiste de l’architecture des dolmens du Quercy, a dédicacé son dernier ouvrage «Pierres en sursis». Ce livre a été édité par l’association Groupe spéléologique et archéologique du Causse 38 impasse Saint-Urcisse à Cahors.

Selon Jean-Pierre Lagasquie, «ce livre n’est pas réservé aux intellectuels mais destiné à tous ceux qui sont attachés à leur terroir. Le but de cet ouvrage est de faire comprendre aux Lotois que les paysages du causse, construits par des millénaires de présence humaine présentent un état de conservation des vestiges archéologiques tout à fait exceptionnels, sur au moins cinq mille ans».

L’auteur a dédicacé son livre et s’est dit ravi de l’accueil de ses lecteurs fidèles et passionnés.


La Dépêche Publié le 26/10/2013

Françoise Auricoste raconte Pradines

Lancé lors des Journées du Patrimoine, le livre de Françoise Auricoste «Histoire de Pradines, le village devenu ville au bord du Lot» a déjà rencontré un succès certain auprès des lecteurs pradinois et d’ailleurs… L’un d’eux écrit en guise de remerciements : «Les recherches d’archives méticuleuses de Claude Lufeaux, mariées au travail d’historienne de Françoise Auricoste font de ce livre un récit passionnant à plus d’un titre, et pour les Pradinois et pour les Cadurciens qui retrouvent là un passé vécu en live. L’histoire très documentée de ces notables de Cahors et de leurs métairies, se lit comme un roman tant la plume de l’auteure est alerte».

Samedi 26 octobre, c’est la librairie Calligramme qui convie tous les amoureux d’histoire à une rencontre avec l’historienne. Françoise Auricoste présente son travail au cours d’une conférence portant tout particulièrement sur les relations étroites qui existaient entre les illustres enfants de Cahors (hauts magistrats, universitaires, chanoines cadurciens) et Pradines où beaucoup avaient leur maison à la campagne. Aujourd’hui à 15 heures à la librairie Calligramme.


La Dépêche du Midi - Publié le 13/05/2013

Dreyfus, de l'acteur à l'auteur

Le comédien s'est prêté avec délectation au jeu des dédicaces./ Photo DDM MM

Le comédien s'est prêté avec délectation au jeu des dédicaces./ Photo DDM MM

De passage dans le Lot toute cette semaine pour le tournage d'un court-métrage («Sauliac», dirigé par le réalisateur lotois Édouard Giraudo, lire notre édition de mardi), l'acteur Jean-Claude Dreyfus a dédicacé son livre «Ma bio dégradable», samedi à la librairie Calligramme à Cahors. D'anecdotes en confidences, l'acteur évoque son parcours sur les planches, devant la caméra. «J'ai choisi ce titre car nous sommes tous dégradables. C'est un trait d'humour par rapport au bio dont on nous parle de plus en plus. Effet de mode ou pas, j'essaie d'être écologique, glisse-t-il dans un sourire. C'est un livre d'humour et d'amour, où j'invite les lecteurs autour d'un voyage dans mon métier.» Le livre est publié aux éditions du Cherche-Midi.


La Dépêche du Midi - Publié le 04/04/2013

Polar historique et dédicace

Cahors. Polar historique et dédicaceJean-Louis Marteil a dédicacé son livre «L'assassinat du mort» samedi à 11 heures à la librairie Calligramme. Le livre vient de paraître aux éditions de la Louve et l'éditeur romancier parle de ce polar qui se passe dans le Cahors du XIIIe siècle. Il révèle : «C'est une période riche intellectuellement, dans le Sud de la France, les femmes avaient une liberté et un pouvoir, elles étaient respectées. Elles ont perdu leurs privilèges surtout au XIXe siècle !». Ainsi, on apprend que le comte de Toulouse était aussi puissant que le Roi de France et que «le Midi était le carrefour des voies de commerce et militaires». Concernant l'intrigue, «dès le début du livre on retrouve un cadavre de quinze jours déterré et poignardé, c'est le départ» dit-il avec malice. Il fait intervenir Braïda en enquêtrice, Tranche-tripe tavernier «cahorsin», Rince-fût maître des gabarres, et toute un éventail de personnages dans une «épopée comico-sanglante».

La Dépêche du Midi - Publié le 04/04/2013

Le Lot tout à fait secret d'Annie Briet

Yves Bonnefoy et Annie Briet./ Photo DDM A. R.

Yves Bonnefoy et Annie Briet./ Photo DDM A. R.

Paru vendredi, «Un paradis de pierre» révèle l'attachement d'Annie Briet pour le département du Lot, entre randonnées, méditation et découverte. C'est donc logiquement qu'elle a participé à une séance de dédicaces, vendredi à la librairie Calligramme, avec la participation exceptionnelle du poète Yves Bonnefoy, qui signe la préface.

L'auteure champenoise Annie Briet y porte un «regard attentif aux beautés du paysage et des constructions rurales : on entend les vibrations profondes du pays», poursuit-elle. En effet, elle a commencé à arpenter la campagne lotoise il y a plus de vingt ans en y consacrant des recueils. «J'essaye d'entraîner le lecteur dans mes marches pour découvrir le Lot tout à fait secret.» L'écrivain lotois Yves Bonnefoy, dans la préface du livre, invite quant à lui à la «magie du voyage et de sa réalité simple». Cantous, gariottes, chemins, millepertuis, «des beautés difficiles» tendent la main au voyageur dans un pays où «la chair est encore un fruit sur l'arbre», sourit-il en citant Rimbaud. On y entend semble-t-il, «la musique des essences» où on réanime le temps, les lieux, en marchant…


La Dépêche du Midi - Publié le 28/03/2013

Cinélatino : le mystère des Incas

 Cahors. Cinélatino : le mystère  des Incas

Professeur au CNRS et à l'Institut d'Etudes andines à Lima, Thérèse Bouysse-Cassagne (ici, à droite, avec son assistante Paola) a offert une conférence passionnante à la librairie Calligramme samedi pour évoquer l'empire Inca ou «Comment gérer un empire sans monnaie et sans écriture ?», dans le cadre du festival Cinélatino. Les Incas avaient organisé leur vaste territoire en Empire des quatre quartiers, couvrant en partie la Colombie au nord, l'Equateur, le Pérou, la Bolivie, le Chili au sud, essentiellement le long de la Cordillère des Andes. Ce vaste espace constituait le monde entier pour eux. Ils avaient un système de multiples chefferies, chacune composée d'ethnies distinctes. Un habile système de troc, d'échanges et d'économie parallèle structurait l'ensemble de la société. Chez les Incas, il n'y a pas d'écrits : tout a été relaté par le filtre espagnol, rappelle la chercheuse, ainsi que par les récits familiaux des Incas évangélisés par les missions catholiques. Selon la spécialiste, «la cohérence de l'empire repose sur l'autosuffisance et la capacité d'autarcie de chaque chefferie».


La Dépêche du Midi - Publié le 22/03/2013

Colette Berthès, une militante signe à Calligramme

 Cahors. Colette Berthès, une militante signe à Calligramme

Samedi 16 mars, la librairie Calligramme recevait Colette Berthès, infatigable militante des droits de l'homme. En ces temps ou l'indignation est à la page, l'auteur annonce la réédition pour l'été de «La Machine à tuer» aux éditions Riveneuve, qui relate la contre-enquête prouvant l'innocence d'un prisonnier (aux Etats-Unis, Texas) et malgré tout exécuté. La romancière-essayiste a aussi signé des livres qui parlent du «pays» tels «Les Amants de Borde Rouge», «La Mémoire des chemins». Nicole Détourbe, passionnée et énergique, annonce un programme dense dans son antre de Calligramme avec demain à 15 heures, une conférence de Thérèse Bouysse-Cassagne sur le Pérou, dans le cadre du festival «Cinélatino» et vendredi 29 mars à 18 heures, Annie Briet qui présentera son livre «Un paradis de pierre» en présence d'Yves Bonnefoy, un auteur, poète qui a des attaches dansle Lot.


La Dépêche du Midi - Publié le 17/03/2013

André Bégout en dédicace

 Cahors. André Bégout en dédicace

Le 9 mars, l'écrivain douellais André Bégout dédicaçait au sein de la librairie Calligramme à Cahors son dernier livre, intitulé «3 jours avec Dieu», en présence de nombreux amateurs, parmi lesquels Gérard Miquel, sénateur et président du conseil général du Lot. Dans son récit, Paul, un jeune homme devenu amnésique à la suite d'un accident de moto, doit passer trois jours avec Dieu. Le prix du livre est de 16 €, aux éditions Elzévir. Couverture illustrée par Didier Chamizo.


La Dépêche du Midi - Publié le 15/02/2013

La magistrale mise en scène de Vera Su

photographie à Calligramme

Vera Su a dédicacé son premier ouvrage. /Photo DDM, MM. ()

Vera Su a dédicacé son premier ouvrage. /Photo DDM, MM.

Vera Su, photographe et plasticienne Taïwanaise, travaille en France depuis trois ans. Le 8 février, elle a dédicacé son ouvrage «Dix- neuf autoportraits» publiés aux éditions René Viénet, à la librairie Calligramme. Un ouvrage émouvant, poétique, épuré. «Cette série d'autoportraits correspond à un moment où j'étais coincé au fond d'un labyrinthe compliqué dans ma vie personnelle. Par des maquillages, j'ai essayé de montrer tous les risques par lesquels j'étais passée, les souffrances que j'avais mal esquivées, la perte de conscience que j'ai traversée, puis la remontée que j'ai vécue et le fait que je m'en suis sortie» confie Vera Su. Elle a accroché ses autoportraits sur son site web, sans commentaire. «Mes amis m'ont encouragé à les y laisser, mais également à en donner la clef dans une exposition qui pourrait donner lieu à un catalogue», poursuit la jeune photographe. Chaque autoportrait s'accompagne d'une calligraphie de différents poètes chinois. «Je suis apaisée d'avoir mis derrière moi cet épisode, avec la satisfaction de revenir aux photographies des autres et non plus de moi-même», ajoute-t-elle. L'expo est à découvrir jusqu'à la fin du mois.

La Dépêche du Midi Publié le 27/11/2012

Présentation d'«Histoire d'un sous-maître»

Cahors. Présentation d'«Histoire d'un sous-maître» ()En visite chez son imprimeur Qualibris à Mercuès, l'éditeur lorrain La Valette a présenté à la librairie Calligramme une réimpression d'«Histoire d'un sous-maître» de Erckmann-Chatrian, absent de nos librairies depuis 70 ans. «Ce sont des écrivains qui ont vendu le plus de livres au XIXe siècle après Victor Hugo, mais ils sont complètement oubliés aujourd'hui» rapporte Jean-Pierre Schlégel, éditeur. Réhabilitation accomplie pour la préfacière Andrée Schaeffer qui souligne les points communs entre la condition d'enseignant aux deux époques : «Je retrouve dans cet instituteur sous-payé, la situation de nos vacataires sans formation, jetés dans les classes. Mais ce texte est surtout un apprentissage de la laïcité». contact@lavalettediteur.fr.

Publié le 19/05/2012 09:05 | La Dépêche du Midi

Les oiseaux de Calligramme

Cahors. Les oiseaux de Calligramme
Cahors. Les oiseaux de Calligramme

Mercredi, la librairie Calligramme a présenté des ouvrages dont un Atlas d'oiseaux nicheurs de Midi-Pyrénées. 190 oiseaux ont été recensés et photographiés. MM Jacob, Menuet, Tyssandier, Milhas, Marchal, Gas, Mme Dubray… tous naturalistes, étaient présents à l'invitation de Nicole Detourbe. Ces « drôles d'oiseaux » perchés dans leurs savoirs ont réussi à transmettre leur passion. Une expo riche.


Publié le 05/05/2012 09:41 | La Dépêche du Midi

Cahors. Pierre Patrolin crée l'évènement à Calligramme

Cahors. Pierre Patrolin crée l'évènement à Calligramme
Cahors. Pierre Patrolin crée l'évènement à Calligramme

Une soirée lecture, lundi 27 avril, était organisée par Nicole Detourbe, révélant le talent d'un auteur surprenant : Pierre Patrolin (à gauche sur notre photo) pour son livre « La traversée de la France à la nage » aux éditions POL. Elle décrit « un événement littéraire, une surprise par le style et le propos, une suite d'aventures sans intrigues… du grand Art parfois comparable à Julien Gracq ! ». Une lecture assurée par Claude Marcoux et une dégustation de vin Château Pineraie (lieu traversé au cours du roman) ont illustré cette rencontre. Le public averti s'est laissé enivré par ce flot de sensations. On peut retrouver le travail de Pierre Patrolin sur le site de son éditeur POL.


Publié le 12/10/2011 08:22 | La Dépêche du Midi

Cahors. Les œuvres de P. Lagard à Calligramme

Philippe Lagard peint « depuis toujours. Curieux des techniques utilisées par mes prédécesseurs, fasciné par les affichistes des années cinquante, je cherche dans mon travail à atteindre une esthétique, à fixer la réalité dans une expression abstraite ». Il aime multiplier les techniques employées : huile, peinture vinylique, tempera sur papier, peinture au doigt…, pour donner vie à ce qui le touche mais aussi ce qui peut le mettre en colère : la rue, les sentiments, les sensations éprouvées. Sans oublier la nature lotoise déclinée au fil des saisons (Philippe Lagard aime à rappeler qu'il appartient à ce « pays » depuis plus de soixante générations et qu'il s'investit particulièrement dans les manifestations culturelles locales comme le festival des Rencontres de violoncelle de Bélaye).

On devine alors chez l'artiste, en parcourant l'exposition qui lui est consacrée à la librairie Caligramme de Cahors et inaugurée ce 7 octobre, une grande sensibilité, une propension à donner à ses toiles une musicalité, une véritable chorégraphie où abstrait et réalité se mêlent en un mouvement perpétuel, appelant l'œil du visiteur à entrer dans un univers où chaque couleur fixée sur la toile « entre en note », telle une partition musicale.

Affable, d'un appétit intellectuel insatiable, Philippe Lagard se définit « comme un peintre du XXe siècle dont les œuvres suscitent matière à réflexion esthétique et dont le travail ne cesse d'évoluer ».

Jusqu'au 30 novembre à la librairie Caligramme, 75, rue Joffre, Cahors.


Publié le 22/08/2011 09:44 | La Dépêche du Midi

Cahors. Une œuvre plurielle au cloître de la cathédrale

tour de ville

Cahors. Une œuvre plurielle au cloître de la cathédrale
Cahors. Une œuvre plurielle au cloître de la cathédrale

« Je voulais que mon texte soit habité, dérobé par un corps en mouvement », annonce Hélène Landscotte, auteure de Rouge Avril. C'est l'esquisse d'une œuvre plurielle qui s'est invitée vendredi dans le cloître de la cathédrale. Une voix d'abord, celle de son auteur et un corps ensuite, celui de Maxence Rey dans une mise en scène d'Olivier Comte. Organisé par la librairie Calligramme et l'association Le piéton de Cahors, la prestation a su suspendre le temps et captiver les esprits le temps d'une parenthèse artistique.

 

Publié le 29/06/2011 09:12 | LaDepeche.fr

"La révolution des métiers verts" présentée à Calligramme

environnement

Dominique Levesque, Mathieu Delcour, Gérard Miquel et Jaqueline Frager-Guinot ont présenté l'ouvrage avec passion.
Dominique Levesque, Mathieu Delcour, Gérard Miquel et Jaqueline Frager-Guinot ont présenté l'ouvrage avec passion.

Adret (en pays montagneux, versant ensoleillé de la vallée) est le nom choisi il y a plus de 40 ans par un petit groupe de scientifiques décidés à exprimer positivement leurs points de vue sur l'adaptation inévitable de notre société face aux changements climatiques et à la gestion de l'énergie.

Vendredi soir, à la librairie Calligramme, ils présentaient leur dernier ouvrage collectif « La révolution des métiers verts ». Il s'agit d'un recueil d'entretiens réalisés auprès de 20 personnalités présentant les inévitables évolutions et adaptation des métiers.

On y parle des sciences du climat, de l'agriculture, des bâtiments et leur environnement, de la gestion de l'espace, de l'économie verte et de l'aspect enseignement et formation. La conclusion est évidente : l'urgence est politique, ce qui justifie la présence de Gérard Miquel, sénateur et président du conseil général du Lot qui a de part son expérience, précisé que pour lui, les enjeux de demain sont les gestions cohérentes de l'eau et de l'énergie.

Mathieu Delcour, architecte cadurcien en charge de la conception de la future maison de l'enfance a présenté ses nouvelles techniques de travail et en particulier la nécessité de collaborer avec d'autres professionnels afin de parvenir à des résultats cohérents, l'objectif étant de réaliser un bâtiment adapté aux usagers et proche de l'indépendance énergétique.


Publié le 22/05/2011 03:49 | LaDepeche.fr

L'art contemporain disséqué

conférence

Jean-Luc Chalumeau, critique d'art, a présenté et commenté de nombreuses œuvres qu'il a bien du mal à admettre ou comprendre.
Jean-Luc Chalumeau, critique d'art, a présenté et commenté de nombreuses œuvres qu'il a bien du mal à admettre ou comprendre.

Samedi 14 mai dernier, à la librairie Calligramme, se déroulait une conférence-débat avec Jean-Luc Chalumeau, célèbre critique d'art, sur le thème « Qu'est-ce que l'art contemporain ? ». Cette vaste question a attiré une quinzaine de personnes.

La présentation du critique était surtout destinée à mettre en évidence les aberrations de cette forme d'art, en allant de la glorification de l'objet quotidien à la vénération du néant, avec toujours l'argent comme moteur ou fil rouge. Certains plasticiens célèbres refusant même d'être reconnus comme artiste, remettant ainsi en question l'existence de cet art. Complexe, l'art contemporain l'est souvent. Pour preuve, l'existence d'ouvrages comme celui de Jean-Luc Chalumeau, « Comprendre l'art contemporain ».

La conférence fut suivie d'un débat peu animé, qui ne permit pas de répondre précisément à la question mais d'apporter une forme de certitude : c'est l'émotion ressentie par le spectateur de l'œuvre (si œuvre il y a) qui lui permet à lui seul d'admettre et apprécier le travail de l'artiste.

Pour ceux qui voudraient en savoir plus, la librairie Calligramme propose de nombreux ouvrages consacrés à cette thématique. Un pot d'honneur a clos cette sympathique réunion.


Publié le 30/03/2011 10:12 | LaDepeche.fr

Des œuvres au profit de l'hôpital de Bhopal

Des pastels de l'artiste peintre Jeffery Stride, installé à Vers depuis 30 ans étaient mis en vente vendredi à la librairie Calligramme à Cahors. Les toiles exposées racontaient son voyage en Inde, à Bhopal. «La vie est là, les couleurs sont tendres, harmonie de verts et d'ocres, à peine quelques traits noirs pour l'usine et la voie de chemin de fer, une seule note rouge, elle marque la pompe de la fontaine qu'une femme actionne. L'air est nacré, les surfaces s'irisent de reflets plus sombres. Tout semble d'une douceur liquide, liquide comme le poison répandu, infiltré pourtant depuis bientôt 30 ans» explique Nicole Detourbe, libraire, à l'origine de cette expo vente. La totalité des bénéfices sera reversée à l'hôpital de Bhopal.


Publié le 21/02/2011 07:48 | Jean-Michel Fabre

Pierre Laborie contre le « prêt à penser »

Occupation, mémoire et idées reçues

Pierre  Laborie vendredi soir, chez Calligramme, présentant  sa démarche historique./Photo DDM J-M. F.
Pierre Laborie vendredi soir, chez Calligramme, présentant sa démarche historique./Photo DDM J-M. F.

L'historien Pierre Laborie qui partage sa vie entre Cahors et Toulouse, présentait vendredi soir à la librairie Calligramme son dernier essai intitulé : « Le chagrin et le venin, la France sous l'occupation, mémoire et idées reçues ». Un ouvrage paru aux éditions Bayard. L'auteur, directeur d'études à l'EHESS (École des Hautes Études en Sciences Sociales) a expliqué sa démarche. « Un travail compliqué a-t-il dit qui est partie d'une réflexion autour de la résurgence du passé ». Un passé que les sociétés s'approprient et qui peut être instrumentalisé.

Le chagrin et la pitié

Le titre de l'ouvrage fait référence au film de Marcel Ophüls « Le chagrin et la pitié » sortie en 1969. « À partir de ce film, à la légende rose d'une France résistante s'est substituée la légende noire d'une France collaboratrice, veule, lâche ». L'historien ne critique pas le film en soi mais selon lui la réception de l'œuvre voit son sens complètement changer. « De grandes voix de la Résistance, Germaine Tillon, Simone Veil qui soulignaient la vision trop partiale du film restèrent à l'époque inaudibles ».

L'histoire de la Résistance fut, donc, selon la thèse de Pierre Laborie la grande victime de ce changement de perspective. Elle entraîna la dégradation de l'héritage de la Résistance et l'apparition du mot de « resistantialisme » issu des milieux hostiles à ce que fut la Résistance.« La thèse de la France collabo où la Résistance n'aurait été qu'un phénomène minoritaire coïncide avec des thèses de l'extrême droite » remarque l'auteur. L'exemple de ce film conduit, finalement, Pierre Laborie à démonter les idées reçues, ce qu'il appelle le « prêt à penser ». « Notre rôle (celui des historiens) n'est-il pas de s'interroger en permanence même sur les choses les plus évidentes ». L'historien en termine par une réflexion sur l'histoire et la mémoire : «L'histoire n'a pas pour objectif de nous enfermer dans le passé mais de se libérer du passé».


Publié le 05/10/2010 11:13 | LaDepeche.fr

Un CD audio pour une école indienne

solidarité

Des enfants, une guitare, pour soutenir et aider une école indienne à fonctionner.
Des enfants, une guitare, pour soutenir et aider une école indienne à fonctionner.

Samedi 2 octobre, vers 11 heures, se déroulait un sympathique concert devant la librairie Calligramme à l'initiative de l'association « Partage et Culture Sarasvati ». Jérôme et Marie-Christine Chaumié, (professeur et intervenant musicien de l'école de musique de Cahors) ont créés cette structure pour développer un partage musical et des actions de solidarité avec l'Inde. Dans la rue, en plein marché, quelques enfants, une guitare, un violoncelle, une clarinette et des percussions ont interprété quelques chansons très agréables écrites par Jérôme. Il s'agissait de présenter un CD audio « Mata Ganga ki jai » qui réunit des enregistrements de l'école de musique de Rishikesh, des sons pris sur le vif en Inde et des chansons sur le voyage et le Gange chantées et enregistrées par 180 enfants des écoles de musique du Grand Cahors et de l'école de Trespoux. Ce CD est disponible pour 15 euros à la librairie Calligramme, l'intégralité des ventes sera reversée à l'école indienne afin de soutenir et développer son action en sachant que 50 € permettent à cette école de fonctionner durant 1 mois.

La qualité est au rendez-vous, les mélodies sont agréables et l'accompagnement discret et efficace. Contact 0565369606 ou sarasvati46@yahoo.fr


Publié le 31/05/2010 12:10 | LaDepeche.fr

« L'origine de la violence », de Fabrice Humbert.

le coup de cœur du libraire : Richard Munoz, librairie calligramme, cahors

« L'origine de la violence », de Fabrice Humbert.
« L'origine de la violence », de Fabrice Humbert.

(Poche) : « Un jeune professeur, le narrateur, découvre par hasard, à travers une photographie, qu'il est en fait le petit-fils d'un déporté à Buchenwald. L'Origine de la violence est l'histoire d'une recherche dans la généalogie occultée d'une famille bourgeoise française. A travers une narration rythmée, un va et vient entre le présent du narrateur et le passé tourmenté de son grand père déporté, le roman traite à la fois de la violence à l'école et de la violence de la guerre. De nombreux personnages de ce roman, notamment le père du narrateur déboussolé par la démarche de son fils, sont soumis aux contraintes paradoxale de l'oubli et du devoir de mémoire. »

 

Publié le 08/12/2009 03:51 | LaDepeche.fr

Les trois premières affaires d'un flic peu orthodoxe à Toulouse

«Tout simplement Vitrac», premier volume d'A. Begout.

Les membres du Cercle ont des ambitions pour l'avenir.
Les membres du Cercle ont des ambitions pour l'avenir.

Vitrac est un flic franco-américain efficace dans ses enquêtes. Dans ce premier volume intitulé tout simplement « Vitrac », nous suivons les trois premières affaires de ce flic peu orthodoxe à Toulouse. Apparemment, son mal de vivre chronique ne proviendrait pas seulement de son divorce, mais d'un lourd secret que le lecteur découvre au fil des pages. Ange Birdy, pseudo golfique du romancier André Bégout, Douellais bien connu de ses contemporains, se plaît à écrire à la manière d'un musicien : « j'ai composé ma petite musique personnelle en déclinant mes gammes, nouvelles, essais, romans, avec toujours le même dénominateur commun : le plaisir de partager ! » La suite de ce premier Opus est prévue pour le printemps prochain.

André Begout dédicacera son livre ce vendredi 11 décembre à partir de 18 heures à la librairie Calligramme à Cahors.


Publié le 24/10/2009 03:49 | LaDepeche.fr

Un Anglais à la conquète des vins du sud -ouest

Littérature. Paul Strang fait découvrir 300 vignerons.

Paul Strang a reconnu qu'il avait un faible pour le Cahors.
Paul Strang a reconnu qu'il avait un faible pour le Cahors. DDM

Mercredi soir, à la Librairie Calligramme, on célébrait la parution d'un ouvrage des éditions du Rouergue au titre évocateur « Vins et vignerons du Sud-ouest ». L'auteur, Paul Strang est un universitaire anglais installé depuis près d'un demi-siècle dans la région. Afin de mettre à jour son ouvrage, l'auteur a parcouru pendant 4 ans le grand Sud-Ouest, allant du Béarn à l'Aveyron et de Montravel à Mirande, redécouvrant certains domaines qu'il avait décrit autrefois. A noter que le Bordelais a été exclu de son périple, de très nombreux ouvrages lui ayant déjà été consacré. En tout, ce sont 300 vignerons que nous découvrons dans son récit de voyage, 300 personnages avec leurs particularités et parfois leur exotisme. Paul privilégie les relations humaines et la splendeur des paysages avant la qualité du breuvage. Au fil des pages, nous voyageons en sa compagnie, partageant son plaisir de savourer la beauté des lieux, l'accueil des vignerons et bien sur, la qualité des vins. C'est dans la cave voûtée de la librairie que Paul a présenté le résultat de son travail à une quinzaine de personnes qui ont pu ensuite passer de la théorie à la pratique en dégustant quelques grands Cahors et vérifier ainsi les dires de l'auteur sur la qualité de cette production locale.


Libération Next Chronique | 17 juin 2005

Le relais de Cahors

Par HILD Pierre
 

Cahors, ses alentours : destinations d'été prisées. C'est mercredi, jour de marché, les cerises du Lot abondent. L'animation déborde sur la rue Joffre, nous menant vers une belle librairie dont l'espace sur deux niveaux permet d'accueillir 25 000 volumes et des expositions ­ récemment Heaulmé, accompagné d'une lecture de la Ballade de la geôle de Reading d'Oscar Wilde.

A l'entrée, un rayon de livres régionaux, un tourniquet garni des poches asiatiques de l'éditeur Philippe Picquier, une étagère présentant les DVD de MK2 films. Sur les tables, hautes comme des mange-debout, de petits mots recommandent Pete Dexter, François Gantheret, Yves Ravey.

Dans le fonds, Maryline Desbiolles, Laurent Mauvignier, Jean-Luc Parant se signalent, tout comme Jean-Pierre Otte et Maurice Pons. C'est un bonheur d'entendre Nicole Detourbe, responsable du lieu, évoquer ces deux «amis». La librairie édita un livre de chacun, Noir profond en 2003 pour le premier, les Dormeuses en 2001 pour le second ­ un texte «offert» par Maurice Pons à la fin d'une soirée mémorable.

Un quinquagénaire qui sort des courses, acteur des programmations culturelles de l'été, vient informer en premier le libraire. Relais précieux. Se retournant vers la pile de Pris au piège d'Yves Ravey (Minuit), il enchaîne sur les années soixante et les secrets de famille. «Je m'y suis retrouvé... Ça se passe dans l'Est, d'accord, mais bon : toutes les familles sont près de chez nous.»

Le sous-sol est vaste. Une cave voûtée diffuse la fraîcheur des vieilles pierres. On imagine, un temps, y entendre Jean-Luc Parant dire, ad libitum, la série de ses Yeux, qu'édite José Corti. Pour le moment, après un bel espace de bandes dessinées, de livres pratiques, de science-fiction, parmi les toiles de Heaulmé, le havre de paix du rayon beaux-arts et de ses tables piquantes et disparates. Tiens, le fort livre Poésure et Peintrie est soldé à 35 euros. Le mince et jazzy Mingus Cuernavaca d'Enzo Cormann est là. Nous découvrons Gasoline, la revue de l'art brut (1) dont de nombreux numéros forment une pile vanille-fraise (2). Le tout nouveau Petit atlas urbain illustré d'Yves Buraud chez Al Dante : «Guide décryptant un certain nombre de notions d'urbanisme en proposant des définitions apparemment objectives, mais non dénuées d'insolence et d'humour.»

C'est sur les berges ombragées du Lot que l'on dégustera le mariage cerises-vin de Cahors, revisitant, décalé, la vie urbaine avec Yves Buraud. Ainsi, «Cité des Assedic : (...) les habitants de cette cité dorment mal, mais ont la possibilité de marcher entre les sculptures, dans les rues circulaires et silencieuses ; leurs pas ne font aucun bruit sur le sol». Comme on se pince, on frappe des pieds les berges. Un bruit de terre souple. Pas de doute. Ce n'est pas un rêve, c'est bien Cahors.

(1) Pour cette revue de Cahors à l'allure de fanzine, un contact : JFm46@wanadoo.fr

(2) Vanille-fraise : pile de livres constituée de titres différents.


Publié le 13/04/2000 | LaDepeche.fr

Plumes de combat

José Bové et François Dufour dédicacent

Dans la main du paysan contestataire, le stylo a remplacé la pipe. La séance de dédicace tourne aux retrouvailles des citoyens du monde.

La cave de la librairie Calligramme en a vu d'autres, des célèbres et des obscurs. Enveloppé par l'ambiance feutrée du lieu, José Bové se coule dans le cadre en douceur.

Avec son compère normand François Dufour, il dédicace le livre témoignage des batailles de la Confédération paysanne: « Le Monde n'est pas une marchandise. ». Une série d'entretiens piloté par Gilles Luneau, journaliste au Nouvel Observateur, spécialiste des questions agricoles.

Du Larzac à Seattle

Le livre est posé sur la table en quelques exemplaires. Comme un porte-drapeau. Celui des opposants à la « mal- bouffe » où sont gravés dans du papier sans OGM (1), du moins on l'espère, les grandes batailles de la cause: Seattle est la dernière en date mais il faut remonter plus loin dans le temps pour déceler la genèse du mouvement.

Il s'est exprimé sur le plateau du Larzac où le Bordelais José Bové, nourri pendant un temps au lait américain, a pris racine. Le Larzac des soixante- huitards, pères fondateurs de l'écologie contemporaine. On les a reconnus les anciens, dans la file des candidats à la dédicace. Aujourd'hui grand-pères, les cheveux blanchis sous la capuche de pure laine, ou bien envolés au fil des marches anti- nucléaires, ils se glissaient vers la table avec le sourire entendu du compagnonage. Ils n'ont pas dit: « J'y étais » mais c'est tout comme.

Une minorité finalement, si l'on considère tous ces lecteurs sans médailles, venus simplement soutenir une idée en marche. La foi dans une initiative citoyenne, dans un front du refus de toutes les dérives. A Calligramme, ils se sentent déjà un peu chez eux, librairie ouverte à l'autre lecture.

En José Bové, ils ont reconnu un camarade, un porte- parole qui n'a pas la langue dans sa poche. Ils devaient se sentir au chaud, hier après-midi, dans la cave aux livres de la rue Joffre.

« Le combat continue, leur a dit José Bové. Avec vous ».

(1) OGM: Organisme génétiquement modifié.

Publié le 06/02/2000 | LaDepeche.fr

Une sage-femme regarde l'Afrique au fond des yeux

Exposition photographique

Elle a découvert l'Afrique en touriste, s'est attachée. Elle revient pour l'aider dans un cadre humanitaire. Les photographies qu'elle en ramène sont un dialogue plein d'amour. Nicole Cantagrel expose à Calligramme.

La plupart des images sont en noir et blanc. Le tirage familial, réalisé en couple avec François, est appliqué. En revanche, la prise de vue est livrée brute de décoffrage, c'est-à-dire sans recadrage. Les personnages appartiennent à la sphère parentale. La maman, le papa rarement, la matrone, les voisins et surtout les enfants : nouveaux-nés, bébés, grands garçons.

Les scènes sont des instantanés de la vie de tous les jours avec ses nombreux rituels.

Les photographies s'affichent comme autant de tranches de vie, comme la vie tout court qui se lit, à la peine ou à la joie, dans des regards d'une intensité profonde dans la fixité.

Ceux qui connaissent Nicole Cantagrel ne seront pas surpris d'un tel acharnement à accoucher la vie : elle est sagefemme.

Pas de photos volées

Spécialisée dans la prévention prénatale, elle affirme que ses séjours africains lui ont «permis de mieux accompagner les femmes enceintes» qu'elle voit au cours de son activité professionnelle dans le SudOuest.

«Là-bas, il faut y aller humblement, respecter les rites. J'ai été frappée par la pudeur de ces femmes qui ne se plaignent jamais. Je n'ai jamais volé de photos. C'est même un échange. Quand j'y reviens, je leur ramène les images que j'ai faites».

Tout a commencé au seuil des années «80». Un ami, Michel Legrand, de Safaraid, était encore organisateur de voyages à travers le Sahara. Il propose à Nicole et François Cantagrel de lui ramener un véhicule d'Abidjan jusqu'à Cahors. «Ce fut la révélation», commente François. L'année suivante, le couple s'achète un 4-x-4. Il se lie d'amitié avec des Français, les Lucubre, vivant à Tamanrasset, très intégrés dans la population touareg.

Un coup d'arrêt se produit en 1989, avec la crise algérienne.

Jean-Pierre Lecubre est aujourd'hui architecte à Cajarc.

Nicole et François ont contourné l'obstacle par le Maroc et la Lybie. Toujours en touristes.

Au profit de Visa Santé

Un beau jour, ils sont contactés par le docteur Yves Botreau, de l'hôpital de Cahors, qui cherchait un médecin et une sage-femme pour l'organisation humanitaire Visa Santé.

Et les voilà partis pour la Casamance, pour le village de Kagnobon.

En 1999, dans les pas de Pharmaciens sans frontières et de l'association FranceBénin, ils s'investissent à Nassi. Depuis longtemps, Nicole et François ne sont plus des touristes en Afrique. En 1992, il lui achète un appareil photo. Elle s'en sert comme d'un carnet de voyage, d'un langage avec les populations rencontrées.

Et, dans la majorité des cas, ce sont des enfants d'Afrique qui parlent le plus clair.

Photos de Nicole Cantagrel, jusqu'à fin février, à la librairie Calligramme, rue Joffre. Des tirages pourront être demandés. Ils seront vendus au profit de Visa Santé.